08 févr. 2023, 22:00
Ange_blond a écrit : ↑08 févr. 2023, 18:46
Certes, mais avec ce raisonnement, toutes les motos auraient des tarifs énormes
Ce n'est pas un raisonnement mais la réalité de la vente de mes pièces de kawettes, ayant déstocké puisque je suis passé au scooter, sans perspective de racheter un jour une gpz qui serait ma quatrième.
Mon propos n'est pas de revendiquer de vendre nos vieilles meules à 2000-2500€ mais plutôt de garder l'église au milieu du village en considérant qu'une meule en bon état général et bien entretenue, ce n'est pas du tout excessif d'en demander 1000 ou 1200€.
D'ailleurs, ma kawette de 1996 avec laquelle j'ai pris la porte de garage dans la poire, l'expert me l'évaluait 1200€, ce qui me conforte dans mon évaluation.
Partant de là, on peut aussi décider de faire plaisir à un petit jeune qui vient d'avoir son permis pour qu'il puisse rouler à pas cher.
Ce n'est pas incompatible avec ce qui précède; au contraire.
Savoir la valeur réelle de ce que l'on a, cela permet aussi de se faire plaisir en décidant, en conscience, de faire un prix d'ami.
jhonny a écrit : ↑08 févr. 2023, 19:13
Et en plus tu risques pas de voir débarquer l'acheteur parce qu'il a cassé quelque chose sur la moto et de devoir la rembourser ....
Chaque fois que j'ai vendu une de mes motos, cela a été une transaction satisfaisante pour ma pomme MAIS AUSSI pour mon acheteur.
Comme je l'ai déjà dit à plusieurs reprises, je n'ai pas de budget à consacrer à mes différents vices.
Il m'a donc fallût être malin pour me dégager les moyens pour mes motos, mes boîtiers photos, mon informatique,…
Par exemple, ma pratique de la moto ne m'a jamais coûté d'argent.
Pour y arriver, de deux choses, l'une étant de baiser des mecs quand tu achètes et que tu vends.
Je saurais faire mais ce n'est pas du tout dans mes principes qui font que j'ai besoin de me regarder dans la glace tous les matins en me disant que je suis un type bien.
L'alternative étant, si tu n'as pas deux mains gauches, d'acheter des plus ou moins épaves et d'en faire des machines que tu aura plaisir à utiliser puis que d'autre auront envie d'acheter pour eux.
J'ai acheté ma première gpz 300€, en panne et je l'ai revendue 15000 bornes plus tard, en très bon état, 1300€.
J'ai revendu ma seconde gpz avec 500€ de marge, pour les mêmes raisons.
J'ai cassé ma troisième gpz mais je l'avais acheté à vil prix à quelqu'un d'ici (400€).
Coté pièces, j'ai acheté deux donneuses pour 300€ au total; la première par opportunisme puisqu'une kawette de 30000 km à 100€, ça ne se refuse pas.
Celle à 200€ m'a servi à remonter ma dernière kawette accidentée que j'aurai vendu 1100€ si je n'avais pas eu le site ANTS qui avait déconné alors que j'avais mon acheteur avec les billets dans la main…
Elle a faillit donc partir entière avec 500€ de marge, malgré son sinistre intermédiaire et l'achat de la donneuse pour la remonter.
Bref, ma difficulté avec l'ANTS m'a pris la tête et m'a conduit à la dépouiller deux mois après l'avoir remonté.
Au total, j'ai eu donc cinq carte grises de kawette depuis 2011 et j'en ai revendu deux entières et en bon état et trois en pièces.
J'ai eu aussi une Honda ntv, une transalp, deux Yamaha xj dont une donneuse, deux Kawa gpx750r dont une donneuse.
Enfin, une Yamaha xj 400 qui avait passé ses cinq dernières années dans un jardin que j'avais acheté… 20€.
Cette épave m'a rapporté à l'époque… 1000€…
Bien sûr, je ne compte pas le temps passé, les compétences requises, le garage et l'outillage pour bricoler, etc…
Mais, quand tu n'as pas le pognon, faut savoir gérer si on veut, comme moi, emmener sa famille en vacances en campingcar, rouler en rangerover ou faire de la moto.
J'ai toujours mis un point d'honneur de faire en sorte que mes vices ne coûtent rien à ma famille, voire permettent d'améliorer sa qualité de vie en mettant un peu d'huile dans les rouages dans les finances familiales.
J'aurais aimé avoir les moyens et ne pas avoir à gérer toutes ces choses sous contraintes financières.
Mais, d'un autre coté, je ressens la grande satisfaction d'avoir mené ma barque malgré des conditions adverses au point de vue économique.
Mais tout le mérite ne me revient pas.
Il y a eu aussi des gens qui, voyant que je me payais de ma personne pour que les miens aient une vie normale alors que je me traînais avec ma pension d'handicapé, ont eu envie d'arranger mes affaires, par appréciation et par envie de me faciliter la vie.
L'argent est important dans la vie mais j'ai aussi rencontré des gens généreux et pas seulement dans le domaine matériel.
Des gens qui m'ont transmis l'amour de la mécanique, par exemple, quand ce n'était pas mon métier.
C'est pour cela que je considère toujours que la vraie richesse n'est pas matérielle mais humaine.
Les rencontres et le partage: Ce sont les vraies richesses de l'humanité.
J'ai été très heureux de "bien m'en tirer dans la vie", malgré des conditions difficiles.
Mais c'est dans la capacité que cela m'a donné jusqu'à présent de faire un peu de bien autour de moi que le truc est le plus gratifiant.
