On peut faire des affaires tout au long de l'année mais mes meilleurs mois sont décembre et janvier ainsi que septembre, à un degré un peu moindre.
En privilègiant ces périodes, il est assez facile d'acheter des motos en dessous de leur valeur de transaction du printemps suivant ou même du printemps, deux ou trois ans plus tard.
Un autre paramètre qui commence à faire son apparition, c'est qu'un certain nombre de moto vont être de plus en plus recalées au contrôle technique, ce qui entraine une baisse de leur valeur de négociation.
Faut pas oublier que le commerce des motos est très "achat d'impulsion" et "vente de résignation".
Garder la tête froide, aussi bien en tant que vendeur qu'acheteur, permet de faire la différence entre un achat qui conduira à une perte d'argent et un autre qui constitura un meilleur investissement que de placer son fric à intérêts.
Une auto-limitation fréquente est aussi que l'on se focalise sur un modèle.
C'est souvent une moto qui a fait le buzz à un moment donné et on est pas différent des autres.
Pour un clin d'œil à un autre topic, je peux affirmer que les 500 gpz "pré", vont un peu moins mal se vendre depuis l'essai de Lunaris.
Cela crée un décalage entre l'offre et la demande sur certains modèles et cela aide les vendeurs.
D'un autre coté, d'autres motos pourtant pas mauvaises subissent l'effet inverse.
Une mauvaise presse aide les acheteurs et pas les vendeurs.
Pourtant, ce qui est critiqué est souvent résolu ensuite par le constructeur ou aménageable sans gros effort quand il ne s'agit pas d'un caca nerveux d'un journalite ou d'un youtubeur.
Un vieil exemple qui me vient en tête, c'est ma gpx750r qui avait été cassée par la presse pour une tenue de pavé aléatoire alors que le truc a été très rapidement résolu.
Résultat: Une excellente moto qui n'a jamais vraiment décollé et a pris la porte de sortie au bout de trois ans…
Conclusion: Les motos, c'est comme les femmes.
Si on achète un fantasme, la réalité résultante est souvent pénible.
Si on découvre sans arrière pensée le marché, celle qu'on pêche n'est pas forcément celle à qui on aurait pensé mais on la chevauche avec satisfaction et pour un voyage en bonne compagnie…
