18 juil. 2016, 17:58
Un grand merci à tous pour le week-end. Je suis bien content d'avoir fait l'effort de venir malgré le temps limité et beaucoup de route en peu de temps. Merci aux logisticiens, parce que même si on taquine ceux qui sont venus en 4 roues (voire plus...), leur capacité d'emport avait des avantages certains. Merci pour la gestion du camping nene, pour les roadbooks ninjaboy, pour la gestion de l'approvisionnement, et désolé d'avoir était encore moins impliqué qu'à mon habitude !
Ca m'a fait plaisir de revoir les têtes déjà connues lors des précédentes GP, et des nouvelles. Une pensée pour ceux qu'on a vu lors des précédentes et qui n'étaient pas là cette fois-ci... J'espère vous revoir l'année prochaine
De mon côté, le voyage a commencé mercredi soir, avec le TGV pour aller retrouver
mon camion mon zzr. Début des préparatifs des sacs et dodo pour être en forme. Le matin, départ prévu pour 9h30. 10h max. Bien entendu, le temps de faire les vérifs sur la brêle, finir les bagages et arrimer le tout, on est parti plutôt vers 10h30, avec en plus une mission : acheter un sac de couchage pour l'ami Drake. Direction Valence par totobeurk, histoire de gagner un peu de temps. Une surestimation du contenu restant dans le réservoir et un manque de confiance dans la réserve, je fais mon plein sur l'autoroute alors qu'au final, j'aurais largement pu rallier Valence, ou du moins, les stations moins chères avant. Tant pi. On en profite pour rajouter des couches, l'air est frais en fait. On fait un saut au Décathlon histoire d'acheter le sac de couchage, et nous voilà reparti en direction du Puy en Velay, en traversant la ville, histoire de. Quelques km à 50km/h et parsemé de feux rouges plus loin, nous voilà sur l'itinéraire principal Valence - Le Puy, et autant dire que c'est loin d'être la N7 : ça tourne dans tous les sens... et assez vite, ça frotte de tous les côtés. L'amortisseur manque certainement de précharge. En tout cas, le ciel se couvre, on a de plus en plus froid... et on finit par arriver au Puy. Il est déjà bien plus de midi, on traverse donc la ville en cherchant un truc genre fast food histoire de manger un truc vite fait, au chaud, et on se retrouve au final de l'autre côté de la ville. On décide donc après une petite pause biscuit et enfilage de pull de continuer jusqu'à Brioude... on repart donc, sous une légère pluie et le ciel alterne entre noir très prononcé et ciel bien bleu, qui met en évidence une chaussée détrempée. Au final on est chanceux puisqu'on n'aura droit qu'à une petite averse. Arrivé à Brioude à plus de 15h, on se réfugie au mcdo histoire de manger un truc chaud et gras et sucré, boire un café, bref la totale. On repart, il est déjà 16h passées, et on est environ à mi chemin seulement... moi qui prévoyait une arrivée vers 17h30 / 18h...
Bref, direction Aurillac ... grandes courbes, on ouvre un peu, et je vois une laguna blanche sur le côté droit, garée me faisant face, ça m'intrigue un peu et je l'observe avec insistance à la recherche de bleus, mais les vitres sont teintées, je ne vois rien... et bam, derrière, sur le pare-choc, certainement un radar. On verra bien...
Bref on poursuit vers Aurillac, le ciel se dégage, mais le vent reste froid. Autre radar automatique annoncé, que j'oublie : probablement une deuxième photo souvenir. Je sais que ma mère n'en a pas pris au départ, mais je n'y tenais pas tant que ça quand même. On fait un petit tour dans Aurillac puis on poursuit direction Figeac, puis Sarlat. C'est joli, mais on a le soleil qui baisse et termine dans les yeux, assez inconfortable avec les zones d'ombres illisibles. On traverse Gourdon, magnifique, puis on arrive à Sarlat. Dernier plein avant de rejoindre le camping, puisque sur la réserve, il est plus de 20h, il reste 25km... enfin presque arrivé.
Arrivé à Tursac, on est vanné, on cherche le camping, mais trop fatigué, on décide se coucher là :
Avec ma force herculéenne, je n'arrive pas à relever l'engin, obligé d'appeler les amis déjà au camping pour venir filer un coup de main. Golden blessure à l'égo, des carénages et un carter bien rayé, mais aucun bobo à la passagère, c'est l'essentiel !
Bref, les copains arrivent, nous remettent en route, et nous voilà arrivé au camping, en apportant un sujet à moquerie supplémentaire, parce que le ZZR en général, ça ne suffisait pas
Montage de tente, douche, repas, bières, dodo au frais, heureusement qu'on est deux dans la tente pour avoir un peu plus chaud...
(la suite plus tard)