21 juil. 2017, 16:44
L'idée est intéressante dans toutes les situations où tu n'as pas de visibilité.
Mais si on pousse le raisonnement au bout, dans ce cas de figure, tu es sensé avoir adapté ta progression en conséquence.
Maintenant, j'imagine une départementale de campagne avec de rares routes traversantes et un pelé qui passe de temps en temps.
J'observe aussi que, sur le réseau secondaire (ex RN4 près de Paris

) l'herbe est coupée si souvent qu'elle cache même la signalisation.
Tu peux donc te retrouver dans une situation où tu ne vas pas rouler à 50 sous prétexte que, quelque part, un type qui ne voit rien que de la verdure peut passer alors que tu arrives.
Dans ce cas de figure, ce serait un plus qui peut permettre de sauver son cul, éventuellement.
C'est parfois dans ce but que j'allume mon gps sans qu'il soit là pour me donner la route à suivre mais pour connaître à l'avance les intersections que je vais rencontrer.
Faut pas oublier non plus que les gens sont tellement conditionnés au giratoires qu'une intersection constitue de plus en plus souvent pour eux (et aussi possiblement pour moi) une surprise.
C'est là tout le paradoxe: On facilite de plus en plus l'exercice de la conduite et on se retrouve avec de moins en moins de capacité pour affronter les difficultés que l'on va y rencontrer.
Ensuite, on réfléchit aux moyens qui pourraient suppléer aux moyens qui ont disparu (vigilance, entretien des routes, …)
