GPZ Dream Team

c'est trop bon

géant.... on s'y croit......

P____n que ça fait du bien de te lire!!!!!!

Ben on continue alors...

Samedi 4 Octobre : 7ème étape : Alès - Toulon : 427 km

Oh nom de dieu, que le réveil est dur… J’ai fini par trouver le sommeil après m’être remémoré le tour parfait (enfin pour moi) une bonne dizaine de fois, mais ce réveil est excessivement pénible… J’ai le pif pris, une toux grasse avec morceaux et vu comment j’ai transpiré (deux t shirts pour la nuit) certainement une bonne fièvre… mon genou est un peu gonflé et me fait un mal de chien quand je cherche à le tourner… idem pour l’épaule… quant à ma main droite, les ampoules se sont regroupées pour n’en former qu’une seule, sous la corne, juste à la pliure sous les premières phalanges… Pas brillant…



Je m’extirpe du plumard, petit déj rapide, Yaya se charge de remballer nos affaires, moi j’ai rencard…



Infirmerie, « bonjour Doc »… paracétamol (encore !!! l’an prochain je me ferais sponsoriser par un labo pharmaceutique), anti-inflammatoires, boisson très sucrée, strap sur mon genou avec une tonne de crème… Entorse + 2 GROS hématome au niveau du bas du fémur, juste au-dessus du genou, mais pas d’entrave fonctionnelle… De la fausse peau et un strap pour la main… D’ailleurs c’est ce qui l’inquiètes le plus vu la surface concernée… Ordre de repasser le voir sur la spéciale du pas de la couëlle ou ce soir… « Si tu finis »… Il ne m’a même pas demandé si je voulais continuer à rouler… L’est au top ce doc…



Je sors de là gonflé à bloc, pas de raison de s’arrêter, il reste une bonne heure et demi avant notre départ… je me fringue et on ferme les sacs, les motos sont posées auprès du Camping-car du Drac, Elisabeth et Michel en assurent la garde… en nous chouchoutant autant que possible … Mais, j’ai le bide en vrille, les mains qui tremblent, je me cache derrière mes lunettes noires… Faut que je trouve des chiottes… Yaya me dit de faire gaffe quand même… Parce qu’en fait, il n’y a qu’elle qui sait, il n’y a qu’elle qui me connait assez bien pour savoir à quoi je pense… Je ne suis pas fiévreux, pas fatigué ni endolori… Non, je suis concentré… Obnubilé… Je ne pense qu’à cela…



Même sur le trône…



5 tours, 5 putains de tours… Un départ en grille, alors que je n’en ai jamais pris auparavant… D’ailleurs je dois vite aller sur le toit pour assister à la première série et voir la façon dont s’éteignent les feux… Calculer la trajectoire du départ, la vitesse d’arrivée, le rapport à engager sachant que d’habitude je plonge à la cabane en fond de 6 en rentrant un rapport sans toucher aux freins… Mais là, je serais moins vite, je dois prendre le raidillon à gauche en 3 à 6000 et sur la traj pour pouvoir relancer avant la parabolique pour pas me faire bouffer par les plus grosses cylindrées... Le virage d’avant ce sera en fonction des circonstances…



Sur le toit, La série des « TOPGUNS » se prépare, Denis en tête… Regarder la procédure de départ, estimer le temps entre l’allumage des feux rouges et leur extinction… Vérifier avec la prochaine série si ça part pareil… J’ai soif et les mains moites…



Tour de formation, en position sur la grille, départ par lignes pour le tour de chauffe, retour en position sur la grille drapeau rouge sur la ligne de départ, drapeau vert en fond de grille lorsque tous les concurrents sont sur leur emplacement… drapeau national qui quitte la piste… Feux rouge, rugissement des moteurs, extinction… GOOOO, le boucan est dantesque, vu d’ici… ça avoine dur chez les pilotes… au troisième virage, Denis à 10 mètres d’avance… au premier tour, 30 mètres… au 5ème, 10 secondes !!! Fin de la série, tour d’honneur… voie des stands et 10 minutes pour rallier le CH départ, moto en config route… C’est pas plus compliqué…



J’suis plus excité… J’suis terrorisé… Ma clope à un drôle de gout, je l'écrase...

Redescendre en pression, se concentrer... Je passe le long de la prégrille... Rémy est dans l'arène... Pour singer les topguns, il a fabriqué des couvertures chauffantes en PQ... Excellent... je dépschitt un coup... Aujourd’hui nous partons sur la route dans l'ordre de l'arrivée aux séries, donc par catégories au classement...Je ne pourrais pas rouler avec lui, dommage, mais je devrais me retrouver avec yaya ou Sophie... De toute façon, ça n'a pas d'importance... Je ne mise plus que sur cette série... Et le pas de la couëlle... Le reste, ce sera tourisme ... 400 bornes à se taper tout de même... Mais l'objectif, c'est maintenant... Alès

30 minutes... Nous nous présentons en pré grille, une dernière clope... De l'eau.. Pis un Dark dog aussi... Le deuxième depuis savernes... Il fait chaud, très chaud... Je tourne en rond...

Allez, récitation... Se concentrer sur la traj, ne pas se bourrer lors du départ, ne pas regarder autre chose que la traj, la traj, la traj... Faire chauffer la moto... Gaffe aux pneus dans le premier tour...Laisser aller la tremblotte, elle partira d'elle même, enfin, faut espérer idem pour la boule au bide... Respirer, respirer... Doucement... Profondément... Pfffffffff... C'est interminable...

Puis c'est l'heure, une regard avec Yaya, un autre, moins complice avec Sophie, ignorer les autres... Alan, Pierre, tous les autres... relever la moto, béquille, Aïeuhhh, con de genou, le commissaire vérifie la sangle du casque, la dorsale, les fermetures éclair...OK... Première... La voie des stands, le public, les commissaires... respirer, La ligne, deuxième, un regard à droite, piste libre, je rentre, oublier les autres, pas peur, laisser de la distance avec le précédent, accélérer fort et freiner fort en ligne pour chauffer les gommes, retrouver du regard la cinématique de la traj, les points de freinage... Fin du tour, deuxième ligne, au milieu... Je pars cinquième de la série... Respirer...

Regarder droit devant, attendre le signal du starter pour le tour de chauffe, ligne par ligne... Fermer la visière... Allez Go... essai de démarrage, 1, 2, 3, 4 mi régime avant le droit donc une seule vitesse a rentre avant le raidillon, faudra couper tard et rester sur la traj... Prendre de l'angle pro gres si ve ment durant ce tour mais finir à toc dans les deux derniers virages...Un à gauche et le grand droit... Respirer... Putain de genou de M***de... je peux pas pousser dessus... Fais ch**r... FAIS CH**R... Retour sur la ligne droite... sur la grille... Roue avant sur la ligne... Vérifier la première... Visière... Regarder le starter, le drapeau Bleu blanc rouge... Il s'efface devant la première ligne... Respirer une dernière fois...

Feu rouge...

P***** je stresse ! :
Vivement que le feu passe au vert...

Remph a écrit :P***** je stresse ! :
Vivement que le feu passe au vert...

Tu m'étonnes, j'en ai les genoux qui tremblent, ça c'est du suspense..............

Enfoiré, on en tremblerait de suspens !

Le couteau entre les deux, j'imagine trop la scene ... En tout je persiste et signe : t'as un dont pour nous immerger dans cette aventure, dans ta tete, tes sensations et le ressenti, c'est juste bluffant

Si seulement j'avais le même "don" pour le pilotage...

Rouge… 8000tours… Point de patinage… Extinction, gaz en grand, charger l’avant, 2ème à la volée, je me fais remonter par l’exter par une Katoche, c'est John, 3, je ne perds rien sur Jessica et sa CB rose, 4 bordel un SV à l’inter, manque de patate, ils sont passés, plonger dans le grand droit, garder les gaz, merde ça bouge du cul, redresser, rentrer en 3, sortir le cul, plonger dans le raidillon gauche entre le vibreur et la trace, 6000 tours,c’est bon, bien redresser pour gaz en grand, 4, 5, une roue avant à l’inter avec un gdb bleu, Alan !!!, va te faire… tu passeras pas, pas freiner de suite, allez, 4, 3 garder des freins sur l’angle, plonger dans le droit, hé,hé… Fermer la traj, point de corde, en grand viser le vibreur exter en face, bien droit, 4, 5, freins, rentrer en 2, plonger avant le cône, lâcher l’avant, en grand, passer la 3, plonger au vibreur, bien tenir la courbe, rendre un peu de gaz pour resserrer vers l’inter, putain ça frotte, aie le genou, peux pas trop bouger, aller chercher le vibreur sur la bosse gaz en grand, préparer le droite, se soulever la moto sans appuyer sur les reposes pieds, Aïe, Merde, passer la 4, bien plonger après avoir contourné la plaque de bitume, se coller bien à l’exter pour la « couille » à droite, Gros freinage, 4 en 2 avec le coup de gaz, regarder loin, regarder loin, ça touche, redresser, passer la 3, rester à l’inter , pas se laisser déporter tout de suite, le vibreur à gauche, ‘culé de genou, le vibreur à l’exter droite, viser celui à gauche dans la montée puis de suite celui de droite, gaz, 4, changer de position en douceur, passer la butte, Aïe, tout coucher, rendre un peu pour se laisser déporter à mi-piste, aligner le vibreur, gaz pour le muret, redresser, respires !!!, respires !!!, la 5 à la volée, la ligne d’arrivée , Tour 2, je dois être 7 sur la série, j’ai perdu 2 places, sont à 3 longueurs, m’ont décrochés dans la couille, la 6, la cabane, rentrer la 5 sans toucher aux freins, plonger pour rentrer dans le raidillon, mi piste, 4, 3, j’entends un mono et un v twin derrière, sont pas loin, allez on s’applique… Le deuxième tour se passe bien, mais ce bon dieu de genou, me limite dans mes déplacements, le sabot frotte, je prends beaucoup trop d’angle, je dois pouvoir aller plus vite mais je suis bloqué sur ma selle j'peux pas solliciter ma jambe gauche… Tour 3, j’ai perdu le groupe de devant, j’ai un mono qui me colle aux miches, pas encore vu qui c’est, rien lâcher, s’appliquer… Tour 4, ho putain il commence à me gaver l’autre, je fatigue, aller sortir propre avant la couille, il est tout près, à l’exter, le long de la ligne, reste concentré, Gros freinage, 4,3, 2 regardes loin, loiiin, ça continue à toucher, redresses, passes la 3, restes à l’inter, Ho putain, keskifoulàlui ?, redresser, freiner, pas se bourrer, pas regarder le bac, la traj !!!, LA TRAJ !!!, LACHES LES FREINS, PLONGE, SOUS REGIME, HO MERDE V’LA PIERRE ET SA KATOCHE… RENTRES EN UNE, GAZ, … SUR LE VIBREUR, DROIT SUR LA BUTTE ET EN HAUT TU COUCHES TOUT, ÇA DOIT LE FAIRE, IL NE DOIT PAS PASSER !!!, Je serre les dents, il y a tout qui frotte, même le slider de botte, ça va pas le faire, c’est limite là, peux pas mettre plus de gaz, faut redresser, FAUT REDRESSER, pousses sur le gen…OUILLE !!!, pousses sur le guidon exter, amènes ta tête à l’inter, sur la main, redresses un peu la machine, la botte ne frotte plus alors GAZ, le muret, gaz en grand, redresses, respires !!!, respires !!!, la 5 à la volée, la ligne d’arrivée , Tour 5, dernier tour, je dois être 8 maintenant, je me suis fait déboiter par un trail !!! Faut vraiment que je bosse cette foutue « couille », la 6, la cabane, rentrer la 5 sans toucher aux freins, plonger pour rentrer dans le raidillon, mi piste, 4, 3,… Dérouler le tour, rester concentré... La ligne d’arrivée, le drapeau à damiers, j’ai chaud, j’ai froid, j'ai plus de souffle, j'ai le coeur qui bat à m'en exploser la cage thoracique...je suis content, les commissaires applaudissent, les drapeaux sont agités, je me suis gavé, je me suis fait plaisir... Vraiment plaisir… J'adore ma "petite" GPZ... Vraiment je l'adore... La voie des stands…


J'y retrouve Yaya… Beaucoup moins enthousiaste… Les « potos », Pierre, Alan, Sophie sont là, tout le monde y va de son petit commentaire… "J'ai bien cru que t'allait t'y mettre" me lance Pierre... "Tu m'as fermé la porte" Chiale Alan... « Et moi, me suis fait mettre par un Dominator !!! En 21 pouces et anakee3 à l’avant… Quand tu vois la thune qu’on dépense sur une moto de piste »… ça me laisse rêveur… Tous sont à bloc...

Moi, je suis sur un petit nuage...

Pffffffffffffffff... Respirer, se calmer, RES-PI-RER....















Direction le camping-car pour récupérer les affaires, retrouver les filles… De l’eau… Une clope,

Yaya s’est décomposée au départ, quand elle a vu qu’elle passait de la dernière ligne à la mi grille, elle a pris un coup de flippe en s’imaginant la meute au premier virage… elle a rendu les gaz et est allée se caler en queue de peloton…

Soso, quant à elle, n’a pas réussi à se désengluer et est restée bloquée derrière Alan, la CB ne faisant pas le poids à l’accél avec le SV si tu ne finaudes pas un petit peu !!!


Je suis sur un petit nuage… Mais gaffe à la descente…


PS: Si un modo peut extraire les tofs... là ça veut pas...
Edit modo : avec plaisir
Edit Stavva: Merci

En tout je persiste et signe : t'as un dont pour nous immerger dans cette aventure, dans ta tete, tes sensations et le ressenti, c'est juste bluffant

+1, franchement tu pourrais écrire. Genre du roman spécialisé motards, avec une histoire en toile de fond et plein de passages comme ça, je suis sur que ça marcherais !

fire

Sur les photos ça a l'air sympa, tranquillou, on penche on essore on penche, c'est super d'avoir le live en direct des neuronnes (et des couilles ) du pilote

Bon, casse-croute-pillules, je charge la moto et direction le CH de départ… Je me couvre un peu quand même… Direction Toulon via le Ventoux… Des routes que je connais bien surtout la partie après le Ventoux… Par contre, faudra être vigilant sur la vitesse, le préfet des Hautes alpes ayant promis de traquer les concurrents… Pas grave, aujourd’hui, c’est tourisme…



Tourisme… Mon c*l oui, c’était sans compter sur Mr Bournisien… On est passé dans des coins superbes, entre les vignes, des cailloux à volonté, des ravines creusées par les orages des dernières semaines, un peu de terres aussi, des routes où les sides ont pas franchement dû se marrer, en prime, on a même croisé des motos d’enduros… Si si, c’est vrai… A mon avis les mecs ont dû les remiser au garage et aller acheter des roadsters après nous avoir vu passer…



Au bout de 50 bornes on retrouve les routes « péri-urbaines » de la Provence, pas grand intérêt d’un patelin à l’autre, mais bon pour tracer vers l’est, pas trop de choix possibles, on pardonne le traceur… et on déroule…



Km 105… Au sortir d’un village, je croise Yaya ???? Gnéééé, mais comment se fait-il qu’elle soit là ? Bon, elle a dû me doubler pendant un arrêt clope-gâteau… Bon je vais me poser là… Elle devrait faire demi-tour vu que je suis sur la bonne route… On roulera ensemble pour cette dernière journée…



… Un side passe… Un autre… Clope… Un troupeau d’anciennes… 20 minutes… Mer*e, mais qu’est ce qu’elle fout ?... une autre clope… 30 minutes… Bon dieu mais c’est pas vrai, elle s’est bourrée ou bien… Plus de concurrents depuis un quart d’heure… Pas de voitures balai non plus… Pourtant, c’est sûr, je suis sur le bon chemin… Nerfs à vif, tant pis, j’appelle la direction de course… « Allo, ici le 32, non pas de soucis, avez-vous une info sur le 53 ? Je me fais du souci, je l’ai pas vu passer,… Non rien ? Ah…. Ok merci Je reprends la route »… A moment où je range mon tél, j’entends au loin un bruit de monos… Et je vois passer Thom et Guillaume à 150 mètres sur une autre route… ils ont pris un carrefour avant la bonne route… OH put*in ça se trouve elle est devant, elle a dû couper et moi je suis là à l'attendre comme un C**…



J’enfourche la moto en mode « No brain », j’veux savoir ou est ma femme, c’est tout, je suis le RB et soude comme un âne, no comment, je tourne à gauche là où c’est prévu et passe sur un pont immergeable pour retourner à gauche 300 mètres plus loin… Et effectivement sur ma gauche, il y a un pont aussi, mais un grand, un beau… Donc si on se goure de carrefour on peut tout à fait trouver les mêmes éléments et retomber sur la départementale qui va bien et reprendre le tracé du RB… à 2 kilomètres près… Je m’en veux… j’ai perdu plus de trente minutes sur cette affaire, elle doit être devant… Soudes, soudes…



KM 120, je rattrape les siamois katoche, je leur demande (un peu rapidement) s’ils ont vu Yaya… « Non ? »… Pas le temps, je roule la route est bien dégagé, une belle deux voies à flanc de coteau… Les siamois m’avoueront m’avoir lâché au bout de 2 bornes… Faut dire que j’étais fin énervé…



KM 151, Malaucène, le parc assistance… Yaya est là… Ouf, mais je suis tellement à vif que je commence par gueuler… ‘Bécile que je suis mais j'ai vraiment flippé… Une clope… Retour au calme, je si heureux de la voir, j’essaye d’oublier le film catastrophe que je me suis fait, Cathy, une chute… Elle est là, bien là… C’est tout ce qui compte… 15 minutes, c’est vite passé… nous repartons donc ensemble pour ravitailler et se faire une escale café tous les deux… Loin de la course… J’ai un GROS coup de blues là… Je me suis vraiment conduit comme un idiot...



Km160, Nous nous posons devant un bar, au pied du Ventoux… Du calme, un moment à deux… Finalement nous décidons que le mieux, c’est que nous ne roulions pas ensemble, on en est incapables… On a toujours peur l’un pour l’autre et rouler les yeux dans les rétros finit irrémédiablement par nous faire faire des conneries…



Je repars donc le premier, le cœur un peu plus léger, il fait 25°, la route est juste splendide, des grappes de motards sont en balade, certains essayent de m’accrocher… c’est rigolo, mais ça fait peur aussi… Ben oui, parce qu’après cette semaine de roulage intensif, je roule en sécurité… Enfin, je pense rouler en sécurité, mais en fait, je roule visiblement vite sans en avoir l’impression…



La montée du Ventoux est assez sympa, sans plus, beaucoup de monde sur la route mais l’arrivée au sommet est irréelle, langues de brouillard, pluie fine, il doit faire 10°, Vélos partout, chapeau les mollets…



La descente aura un tout autre visage et, bien que toujours humide, nous sommes sur le versant « désertique » et les virolos sont vraiment bandifiants… Un vrai pur régal, mais en faisant tout de même gaffe aux vélos, ils sont omniprésents…



Au bout de quelques kilomètres, le paysage change, la forêt fait son apparition, les virages sont justes parfaits, courts mais relevés, on croirait un circuit en montagne, je me prends à hausser le rythme, mon genou est bien chaud et je retrouve de la mobilité… J’en profite à bloc et déhanche dans tous les virages, m’amusant même à faire gratter les sliders pour le fun… en plus, je suis raccord avec la route, je tire et rends les rapports en rythme, tout s’enchaine au poil… Denis m’avait bien parlé du « souffle » de la route… je comprends mieux, l’adéquation entre le rapport de boite et l’enchainement naturel des courbes… Je sifflote même « Breathe » du Floyd… Je kiff… mais j’entends que ça tromblone derrière genre « Broap et bruit de crécelles »...



Des Ducat’ à n’en pas douter… ça double pas mais je sens que ça s’énerve… Ben tiens… Ça tombe bien, je me sens d’humeur… ... Je verrais bien une ou deux fois leurs roues avant… Mais le plus beau c’était surtout leurs tronches, au bout de 10 bornes, quand ils m’ont doublé, sur la première ligne droite en bas dans la vallée… Ils avaient l’air…énervés… Ben quoi, avec deux fois plus de chevaux et des plaques 84, il aurait fallu quoi ? Que je m’arrête au bord de la route pour les laisser passer ? Pis avec un 996 et un Mostro « toutencarbon », ça doit pas être trop dur de déposer un pôv’ piti 500 GPZ…

Huhuhu excellent

fait chier..... bientôt l'arrivée.......

trop bon

Stavva a écrit :Pis avec un 996 et un Mostro « toutencarbon », ça doit pas être trop dur de déposer un pôv’ piti 500 GPZ…

je kiff

Stavva a écrit :certains essayent de m’accrocher… c’est rigolo, mais ça fait peur aussi… Ben oui, parce qu’après cette semaine de roulage intensif, je roule en sécurité… Enfin, je pense rouler en sécurité, mais en fait, je roule visiblement vite sans en avoir l’impression…

Ça, ça cause

Merci pour tes récit, c'est vraiment un grand moment de lecture

@ Tous: Ravi que cela vous plaise...