Très juste, sur le fond, fiston !
Entre garagistes et experts, il y a un rapport de force, tout comme il existe ce même rapport de force entre experts et assurances et entre assurances et garagistes.
L'assurance veut que cela lui coûte le moins cher possible.
Elle mandatera donc un bon expert ( comprendre: qui ne se laisse pas faire par le garagiste).
Le garagiste défend son intéret qui correspond à la facture la plus élevée possible sans aller jusqu’à la mise en épave .
Mais l'exception existe et elle n'est pas si rare que cela.
Imagines qu'il envisage de vendre une autre machine ...
Imagines qu'il songe à faire une bonne affaire avec les pièces de l'épave ...
Et en bout de chaîne, le proprio qui craint le RSV ( retrait circulation) mais veux récupérer une machine en état.
Compte tenu de ce qui précède, je fonctionne de la façon suivante:
Si ma moto ou mon auto roule encore ou est déplaçable par mes soins:
- je ne la présente pas au garage mais vais avec au cabinet de l'expert que j'ai choisit à partir de la liste que m'a fournit mon assurance et après avoir pris rencart avec lui.
Cela me permet de traiter en direct avec lui, de lui proposer, par ex de minorer la facture par des pièces d'occases, pour éviter un rsv, par exemple.
On peut aussi, dans une certaine mesure, infléchir une intention de mise en RSV en une décision de déclaration de véhicule économiquement non réparable, ce qui permet de réparer soit même à bon prix.
Et si on ne fait pas sois-même, on conserve la possibilité de choisir ensuite son garagiste et même de négocier avec lui, du genre, c'est toi qui la répares mais tu me fais un prix pour faire ceci et cela en plus.
Enfin, on supprime le risque de coup de Trafalgar de la part d'un mécano sans scrupule, du genre:
- Elle part en RSV, je vais donc discrètement lui piquer son amortisseur arrière et lui en remonter un autre, en provenance de ma poubelle.
Si ma moto ou mon auto a déjà été évacué par la dépanneuse:
Je la récupère si c'est dans mes possibilités et, dans ce cas, on retrouve la 1° situation.
Sinon, je la laisse ou elle est ( en général, boite de dépannage ou garage auto quelconque).
Je prends rencard avec l'expert pour être là lors de l'expertise au garage.
Ainsi, dans chaque cas de figure, on veille au grain.
Attention, il ne s'agit pas d'être un empêcheur de tourner en rond et de se conduire en bourrin mais de veiller à ses propres intérêts, qui ne sont, en général, jamais mieux défendus que par sois-même, tout en comprenant qu'il faut laisser chacun faire son travail dans un bon esprit
