Re: Une initiative citoyenne européenne (ICE) : revenue de b
Publié : 18 déc. 2013, 10:07
Ça existe déjà et çà s'appelle le RSA.schwomp a écrit : Mais garde à l'esprit que le revenu de base est un minimum vital : suffisant pour vivre mais insuffisant pour profiter pleinement de la vie.

Ta masse monétaire, crée par des états endettés jusqu'à la gorge, ne peut être crée qu'à partir de rien, qu'elle soit ensuite à 0% d'intérêt ne change rien au fait que pour que les marchés ou les citoyens d'un pays prêtent à l'état du pognon, il va falloir qu'eux même y trouvent un «intérêt».schwomp a écrit : Le principe est de conserver une masse monétaire suffisante (et stable) pour permettre l'échange de biens, de services, etc, et donc une économie pérenne.
De cela il découle que, en plus du fait que la France n'a plus le droit de frapper monnaie depuis 1973, notre beau pays va se trouver avec une dette supplémentaire colossale à rembourser sans en tirer de bénéfice financier puisque 0% d'intérêt vis à vis des citoyens.
Perso, je n'appelle pas cela une solution; juste une fuite en avant.

Tu aura une masse monétaire stable, vu coté marché intérieur, mais qui sera assise sur la dette en forte augmentation vis à vis des prêteurs de la France.
Bref, c'est comme si, pour financer les études de mon gosse qui ne bosse pas ailleurs qu'à l'école, j'ouvrais un nouveau compte personnel avec une autorisation de découvert.
J'ai maintenant, comme par enchantement 2000€ de dispo que je vais lui accorder, en lui demandant de me rembourser le jour où il bossera.
Le problème de fond est que ma banque ne m'a pas accordé ce découvert autorisé pour la beauté du geste et qu'elle me taxe d'un taux d'intérêt substantiel.
Je vais donc m'appauvrir par endettement; tout comme la France avec l'ICE le jour où elle le mettra en place.
Non, raisonnablement, le seul moyen que j'ai de prêter 2000€ sans intérêt au fiston consiste à les avoir déjà avant de lui prêter.
Si je les ai en fonds propres, je ne perd, en lui prêtant, que la rémunération que j'aurai pu en tirer en lés plaçant avec intérêts.
On voit d'ailleurs que même mon propre argent que j'ai déjà gagné, sa valeur réelle se dégrade si je ne le fait pas «travailler».
Si tu transpose mon exemple à la France, tu constates que l'ICE arriverait bien trop tard et que c'est un outil de crise à mettre en place en période de prospérité et qu'en temps de crise, c'est trop tard, on a plus les moyens de cette politique.
Bref, croire à des solutions simples pour nous sortir de la panade est naïf et illusoire.
Le principe même de fonctionnement de l'économie mondiale mène dans le mur et on ne pourra faire l’économie de faire table rase en déposant le bilan de ce système.
Hors le bilan est très simple: tout le monde à perdu, tout le monde est sur la paille.
Il est bien sûr hors de question pour aucune classe politique de dire cette vérité qui pour une fois rassemblerait les plus riches et les plus pauvres dans le même élan de génocide de la classe politique.
Donc, on avance, on avance, on a plus assez d'essence pour faire la route dans l'autre sens, on avance.
On avance en puisant de la richesse par la conquête de territoires et en pratiquant l'esclavage.
On avance en tirant du sol de l'or, du pétrole et d'autres choses de valeurs.
On avance en pratiquant un nationalisme qui fournit de la chair à canon et permet de livrer bataille contre plus faible que sois mais possiblement plus riche en ressources que l'on ne manquera pas de piquer en se payant d'une façon où d'une autre sur les perdants, tout en sachant que parmi les gagnants, certains gagnent plus que d'autres, ce qui fait de certains gagnants des perdants aussi.
On avance en essayant de récupérer le pognon que possède une partie de la population par la pression fiscale.
Après tout, si ils ont du pognon, c'est bien parce que le pays leur a permis de le gagner, ce pognon !

Oui mais voila, la démocratie est bien un colosse aux pieds d'argiles et toute cette plèbe qui a 3 sous a défendre a la capacité de mettre par terre l'économie à coup de manifs, d'émeute, de barricades, de gréves, de forums, de décroissance, de communautarisme, voir même de casser la motivation à se développer au détriment d'autrui en s'aimant les uns les autres, ce qui serait la pire catastrophe que le monde économique pourrait connaître.

Le problème d'aujourd'hui étant que les états qui ont les moyens de faire la guerre en infligeant des pertes importantes à leurs ennemis sont de plus en plus nombreux, que les richesses naturelles s'épuisent, que les peuples s’émancipent au point de réclamer de pouvoir avoir la faculté de subvenir à leurs besoins sans travailler donc à fond perdu.

L'esclave, même dans les formes modernes, a donc du plomb dans l'aile.
Reste un truc dont on se rend tout doucement compte qu'il était de l'ordre du fantasme: les progrès sans fin de la science en tant que création de richesses.
Le truc a bien marché mais, oh surprise, il a une dimension finie, comme pour les ressources naturelles.

Il arrive un moment où on tutoie un maximum des connaissances de portée humaine, tout simplement parce que nos propres capacité ne sont pas illimités.
On pourra encore progresser dans la connaissance scientifique mais les brevets déposé ces dernières années me donne à penser que la veine est en train de se tarir; pas de bol pour les économistes qui espéraient la dessus pour se refaire la cerise…
Bon, je fais caca aussi ou c'est assez pour vous faire comprendre que l'on est tous et quelques soit notre taux de ressources actuelles dans la m………
