Re: on va, enfin, y arriver!
Publié : 28 janv. 2016, 15:43
pour la faire courte (vous savez que quand je commence par là... ya un roman derrière ^^)
pour "imprimer" un circuit imprimé, ya plusieurs techniques:
la méthode mécanique:
la gravure "a l'anglaise" (on utilise une fraiseuse pour graver littéralement le cuivre et créer les pistes)
et les méthodes chimiques (yen a peut être d'autres, mais les 2 plus connues):
point commun des 2 méthodes: on plonge la plaque de cuivre dans une solution de perchlorure de fer ou (dans mon cas) d'eau oxygénée très concentrée/acide chlorydrique.
la solution va bouffer le cuivre. le but est donc de protéger le cuivre qu'on veut garder
pour ça ya 2 stratégies:
le transfert de typon (le schéma) sur le cuivre: on imprime a l'imprimante laser le schéma sur un papier glacé ou tout autre papier qui ne garde pas bien l'encre, puis on le "décalque" sur la plaque de cuivre avec un fer à repasser (qui fait refondre l'encre et la redépose sur la plaque)
c'est assez efficace, mais c'est lent, il faut refaire un schéma à chaque fois, pas se louper au transfert etc...
après une fois dans la solution, l'encre va protéger le cuivre. restera plus qu'à l'enlever à l'acétone pour laisser apparaître le cuivre.
2ème technique: on utilise des plaques de cuivre recouvertes d'une résine "photosensible". c'est une résine qui est sensible aux UV mais résistantes aux solutions qui attaquent le cuivre.
là aussi on imprime le schéma sur un papier calque transparent avec l'encre la plus opaque possible (potentiellement un de mes soucis) puis on met ce schéma dans une insoleuse à UV (le truc que j'ai construit ces derniers jours) et la plaque de cuivre au dessus. le but est que les UV émis par l'insoleuse viennent fragiliser la résine, sauf là où elle est protégée par le schéma imprimé sur le papier calque.
ensuite on met la plaque dans une solution de soude qui va bouffer la résine qui a été fragilisée par les UV, et laisser la résine non "UVtisée". (là aussi ça merdouile chez moi, soit la résine est de mauvaise qualité, soit l'encre pas assez opaque et du coup la résine a été touchée un peu par les uv, soit la solution de soude trop concentrée, soit autre chose)
normalement.. il ne reste que la résine protégée par l'encre, et donc copie conforme du schéma imprimé. c'est cette résine qui va protéger le cuivre pendant la phase d'attaque du cuivre.
il suffit de virer la résine restante ensuite si besoin.
voilà le topo. et de mon coté j'ai quelques soucis avec la résine justement qui n'est soit pas assez protégée soit pas assez résistante même quand elle a pas été insolée aux UV. tout ça va demander des essais, mais déjà.. l'insoleuse et le principe globale fonctionne pas mal du tout (les premiers tests de gravures, où j''ai fais des "schémas" qui étaient simplemetn des cases avec des temps marqué dedans (1min, 1min15 etc...) en police 8 sur word ont donné des résultats quand même. pas constant mais des résultats)
en résumé... à condition que j'affine un peu le procédé, j'ai réussi à imprimer des lignes de moins d'un demi millimètre de large. donc suffisamment fine pour faire du CMS (les composants "collés" sur les cartes électroniques, tout petit) et je pense pouvoir descendre encore un peu en dessous.
pour "imprimer" un circuit imprimé, ya plusieurs techniques:
la méthode mécanique:
la gravure "a l'anglaise" (on utilise une fraiseuse pour graver littéralement le cuivre et créer les pistes)
et les méthodes chimiques (yen a peut être d'autres, mais les 2 plus connues):
point commun des 2 méthodes: on plonge la plaque de cuivre dans une solution de perchlorure de fer ou (dans mon cas) d'eau oxygénée très concentrée/acide chlorydrique.
la solution va bouffer le cuivre. le but est donc de protéger le cuivre qu'on veut garder
pour ça ya 2 stratégies:
le transfert de typon (le schéma) sur le cuivre: on imprime a l'imprimante laser le schéma sur un papier glacé ou tout autre papier qui ne garde pas bien l'encre, puis on le "décalque" sur la plaque de cuivre avec un fer à repasser (qui fait refondre l'encre et la redépose sur la plaque)
c'est assez efficace, mais c'est lent, il faut refaire un schéma à chaque fois, pas se louper au transfert etc...
après une fois dans la solution, l'encre va protéger le cuivre. restera plus qu'à l'enlever à l'acétone pour laisser apparaître le cuivre.
2ème technique: on utilise des plaques de cuivre recouvertes d'une résine "photosensible". c'est une résine qui est sensible aux UV mais résistantes aux solutions qui attaquent le cuivre.
là aussi on imprime le schéma sur un papier calque transparent avec l'encre la plus opaque possible (potentiellement un de mes soucis) puis on met ce schéma dans une insoleuse à UV (le truc que j'ai construit ces derniers jours) et la plaque de cuivre au dessus. le but est que les UV émis par l'insoleuse viennent fragiliser la résine, sauf là où elle est protégée par le schéma imprimé sur le papier calque.
ensuite on met la plaque dans une solution de soude qui va bouffer la résine qui a été fragilisée par les UV, et laisser la résine non "UVtisée". (là aussi ça merdouile chez moi, soit la résine est de mauvaise qualité, soit l'encre pas assez opaque et du coup la résine a été touchée un peu par les uv, soit la solution de soude trop concentrée, soit autre chose)
normalement.. il ne reste que la résine protégée par l'encre, et donc copie conforme du schéma imprimé. c'est cette résine qui va protéger le cuivre pendant la phase d'attaque du cuivre.
il suffit de virer la résine restante ensuite si besoin.
voilà le topo. et de mon coté j'ai quelques soucis avec la résine justement qui n'est soit pas assez protégée soit pas assez résistante même quand elle a pas été insolée aux UV. tout ça va demander des essais, mais déjà.. l'insoleuse et le principe globale fonctionne pas mal du tout (les premiers tests de gravures, où j''ai fais des "schémas" qui étaient simplemetn des cases avec des temps marqué dedans (1min, 1min15 etc...) en police 8 sur word ont donné des résultats quand même. pas constant mais des résultats)
en résumé... à condition que j'affine un peu le procédé, j'ai réussi à imprimer des lignes de moins d'un demi millimètre de large. donc suffisamment fine pour faire du CMS (les composants "collés" sur les cartes électroniques, tout petit) et je pense pouvoir descendre encore un peu en dessous.