jonathan65 a écrit :C'est jolie comme philosophie de vie^^ Ca doit pas etre simple a tenir tout les jours mais ca force le respect
Pour moi, la fête n'est pas synonyme d’excès en tous genres.
Je ne jette la pierre à personne en disant cela; j'ai moi même pratiqué au siècle dernier.
La fête, c'est faire que chaque jour t'apporte une satisfaction qui fasse que cela valait la peine d'être vécu malgré toutes les contraintes de la vie de tous les jours.
Hors, dans l'échelle des plaisirs de la vie, celui que tu retires en donnant à l'autre ou recevant de lui, c'est quand même pas mal.
D'ailleurs, petits vicieux, je vous vois déjà rebondir sur ma déclaration ...
Alors, autant vous prévenir tout de suite, rien de sexuel dans ce qui va suivre, le quinquagénaire n'est pas en train de batifoler avec une midinette.
Le 28, j'ai fait 1200 bornes dans la journée pour accompagner une jeune de 23 ans à l'institut Gustave Roussy à Villejuif pour un entretien avec le clinicien qui la suit depuis 11 ans et de multiples récidives de cancer.
L’extrême gentillesse et humanité de tout le personnel hospitalier ainsi que les couleurs vives du service oncologie pédiatrique ne suffisent pas à effacer l'extrême violence de l'endroit: bébés déjà dans le labyrinthe de la mort, enfants mutilés par la maladie, ados chauves qui luttent pour avoir un futur, parent qui s'arrachent des sourires, faisant semblant que tout va bien ...
Bref, si tu as un coeur, ce 9° étage te fout un coup de boule en pleine tête
Et bien, cette gamine de 23 ans, qui me fait regretter de n'avoir su faire que des garçons (qui sont par ailleurs autant de cadeaux de la vie), elle me donne à moi, le vieux, une leçon de vie:
- La vie est non seulement supportable mais aussi belle, quoi qu'il arrive, si on aime et si on est aimé.
Je souhaite de tout coeur, qu'à choisir, elle aille un jour à mon enterrement plutôt que l'inverse.
Mais, quoiqu'il arrive, j'aurai existé, elle aura existé grâce à cette force capable de tout vaincre: aimer et être aimé, exister pour d'autres que soi, espérer même qu'un péril qui touche l'autre soit plutôt pour soi-même, si cela pouvait l'épargner.
Alors, en ce jour où même dans ces terribles couloirs d'oncologie pédiatrique (y a t'il plus terrible association de mots ?) on fait des voeux de bonne année, perso, je n'en fait à personne.
Mais je suis convaincu que ce que je viens d'écrire, si vous y réfléchissez en pensant à tous ceux qui vous côtoient ou que vous rencontrerez fortuitement, vous pourrez, si ce n'est déjà fait, tenter d'en faire une fête.
Si vous concevez que la matérialité des choses qui nous entourent ne sont que des "petit bonheurs", toujours bon à prendre mais sans commune mesure avec ce qu'est le sel de la vie, vous pouvez alors vous appesantir sur ceux qui sont ou vont devenir "vos proches".
Si vous vous exercez, si possible moins maladroitement que moi, à faire et recevoir du bien sans calcul ni intérêt mercantile, vous êtes dans la vraie vie.
Cette vraie vie qu'une force étrange et détestable, que l'on décèle jusqu'en nous même veut nous faire faire passer à coté; cette vraie vie, indispensable et non impensable.
La vie: une fête très ordinaire finalement, sans paillettes ni breuvages qui illusionnent, mais essentielle au bonheur, la vie dans tout son caractère éphémère et donc extrêmement précieux.
Certes, on ne découvre pas à chaque rencontre des pépites; l'être vivant a tant de facilité à se gâcher la marchandise.
Reste que c'est tellement précieux que si on passe sa vie à les chercher et qu'on en trouve finalement quelques unes de ces pépites et que l'on s'affute soi-même pour en devenir une pour quelques uns, la vie devient une fête, pas ostentatoire ni exubérante, mais belle, tout simplement.
Alors oui, même si le conseil et usé, pas facile à réaliser et prétexte à des chansonnettes à l'eau de rose, "aimons nous vivant, n'attendons pas que la mort nous trouve du talent "
...
Bon, à coté de cela, un embrayage, c'est un geste mineur mais qui a le mérite de nous faire avancer !
jonathan65 a écrit :
Ah terrible ca

Mais du coup j'ai du mal a voir comment ca tiens tout ca
Les images valent 1000 mots; regarde de ce coté:
http://forums.moto-station.com/techniqu ... ayage.html
C'est une Honda mais le principe reste le même:
- une couronne extérieure
- un axe central qui se solidarise avec cette couronne quand les disques lisses et garnis sont en contact et sous la pression des ressorts du même nom.
Ce qui se passe sur un moteur à l’arrêt depuis quelques heures ou années, c'est que l'huile froide ayant un effet collant-ventouse entre disques lisses et garnis, les uns étant solidaires de la couronne et les autres de l'axe central cannelé, l'ensemble est capable de transmettre une force, même sans pression de serrage sur l'empilement de disques.
La solution: on claque la 1° en ayant débrayé et cette adhésion cède parce que la couronne tourne mais que l'axe cannelé ne peut pas tourner avec le frein arrière serré ou la roue au sol.