L'angoisse de la panne d'essence
Publié : 11 août 2011, 09:25
Salutations 
Je vais vous compter la merveilleuse histoire qu'il est arrivé à moi-même pas plus tard qu'hier.
Il était une fois, dans une région fort fort lointaine, un abruti qui faisait son plein d'essence un beau matin d'aout. Sa GPZ avait la gorge sèche alors qu'elle avait déjà 230 km dans le moulin dûs aux jours précédents où son propriétaire lui avait bien essorer la poignée. Tout aurait pu aller bien, sauf qu'au moment de passer le carte bancaire détenant les deniers du malheureux, la carte fut refusée. Ne savant pas trop pourquoi, il rentre chez lui, prend la carte bancaire de sa femme, retourne à la pompe (233km) et là, surprise : la carte ne passa pas également.
- Bon ce n'est pas grave, se disait-il d'un air moqueur, - C'est la pompe qui déconne, je n'ai qu'à repartir au travail, et je ferais le plein en sortant de mon labeur.
Aussitôt dit, aussitôt fait, le beau et musclé jeune homme, se lance sur sa monture, lui faisant cracher les imbrulés jusqu'au péage en passant délicatement sur la reserve de carburant. Il tend fièrement sa carte bleue, et miracle, elle passa.
- Ahahahaa, je me rie de toi carte bleue. Tu es bien passé cette fois ci, et je ne me suis fait point enfiler par ta perfidie c'te fois ! Ricana t'il en ajoutant un "connasse" fièrement placé derrière sa tirade. Trente km plus loin (263km), il pu enfin se mettre au travail, en pensant au chemin du retour.
Après huit heures de dur et intense labeur à surfer sur le monde immatérielle de la toile mondiale, il se metta en route pour étancher la soif de sa fidèle monture.
- Vroummmmm, disait elle dans un dernier élan de soif qui caractèrisait la moiteur de son démarrage hocquetant. Arrivés, à la pompe, nos deux jeunes amis eurent une surprise de taille : - CETTE PUTAIN DE CARTE BLEUE NE PASSE TOUJOURS PAS ! disait-il dans une rage indescriptible.
En effet, la banque qui avait autorisé un plafond pour ses achats exceptionnels, l'avait redescendu un mois après la demande, faisant de sa carte bancaire, un ustensile juste bon à racler la neige sur un parebrise ou à gratter un ticket de millionnaire. - Quelle bande de truffes, se dit-il, que vais je faire avec 30 km d'autonomie, habitant à 30 km de chez moi ? Le dilemme était corsé, mais lui vient une idée. Ses parents n'habitaient qu'à 24 km, et il aurait le temps de taxer la carte bleue de sa rem, de lui pompasse son compte et de lui rendre.
Et il executa sa machiavélique traversée (296km), et pu enfin faire le plein au frais de la couche avec pour dénouement, une panne d'essence à dix mètres de la pompe à essence.
Elle n'est pas belle la vie ? Tout est bien qui finit bien, le héros renda la carte bancaire à sa môman, et puis reprendre la route vers sa femme qui l'attendait de pied ferme pour une engueulade maison... et oui, il avait oublié de ramener la carte bleue le matin même .. gloups.

Je vais vous compter la merveilleuse histoire qu'il est arrivé à moi-même pas plus tard qu'hier.
Il était une fois, dans une région fort fort lointaine, un abruti qui faisait son plein d'essence un beau matin d'aout. Sa GPZ avait la gorge sèche alors qu'elle avait déjà 230 km dans le moulin dûs aux jours précédents où son propriétaire lui avait bien essorer la poignée. Tout aurait pu aller bien, sauf qu'au moment de passer le carte bancaire détenant les deniers du malheureux, la carte fut refusée. Ne savant pas trop pourquoi, il rentre chez lui, prend la carte bancaire de sa femme, retourne à la pompe (233km) et là, surprise : la carte ne passa pas également.
- Bon ce n'est pas grave, se disait-il d'un air moqueur, - C'est la pompe qui déconne, je n'ai qu'à repartir au travail, et je ferais le plein en sortant de mon labeur.
Aussitôt dit, aussitôt fait, le beau et musclé jeune homme, se lance sur sa monture, lui faisant cracher les imbrulés jusqu'au péage en passant délicatement sur la reserve de carburant. Il tend fièrement sa carte bleue, et miracle, elle passa.
- Ahahahaa, je me rie de toi carte bleue. Tu es bien passé cette fois ci, et je ne me suis fait point enfiler par ta perfidie c'te fois ! Ricana t'il en ajoutant un "connasse" fièrement placé derrière sa tirade. Trente km plus loin (263km), il pu enfin se mettre au travail, en pensant au chemin du retour.
Après huit heures de dur et intense labeur à surfer sur le monde immatérielle de la toile mondiale, il se metta en route pour étancher la soif de sa fidèle monture.
- Vroummmmm, disait elle dans un dernier élan de soif qui caractèrisait la moiteur de son démarrage hocquetant. Arrivés, à la pompe, nos deux jeunes amis eurent une surprise de taille : - CETTE PUTAIN DE CARTE BLEUE NE PASSE TOUJOURS PAS ! disait-il dans une rage indescriptible.
En effet, la banque qui avait autorisé un plafond pour ses achats exceptionnels, l'avait redescendu un mois après la demande, faisant de sa carte bancaire, un ustensile juste bon à racler la neige sur un parebrise ou à gratter un ticket de millionnaire. - Quelle bande de truffes, se dit-il, que vais je faire avec 30 km d'autonomie, habitant à 30 km de chez moi ? Le dilemme était corsé, mais lui vient une idée. Ses parents n'habitaient qu'à 24 km, et il aurait le temps de taxer la carte bleue de sa rem, de lui pompasse son compte et de lui rendre.
Et il executa sa machiavélique traversée (296km), et pu enfin faire le plein au frais de la couche avec pour dénouement, une panne d'essence à dix mètres de la pompe à essence.
Elle n'est pas belle la vie ? Tout est bien qui finit bien, le héros renda la carte bancaire à sa môman, et puis reprendre la route vers sa femme qui l'attendait de pied ferme pour une engueulade maison... et oui, il avait oublié de ramener la carte bleue le matin même .. gloups.