Juste un poëme en passant...
Publié : 16 sept. 2011, 02:02
A Fatia
Avant propos…
Fatia est une gitane que j’ai connue à Marseille…
La première fois qu’on s’est vu, elle m’a dit : « Donne moi ta main gauche et je te dis ta vie…. »
Pourquoi la gauche ? (c’est parfois con la vie, bien plus con qu’on ne le croit… Souvent suffit d’un rien…)
Je lui ai donné ma main, elle m’a presque tout dit, et je l’ai adoptée…. Voir Aimée… C’était presque comme incestueux entre nous (elle mariée, et moi non dispo…) Mais si bon et profond…
Alors j’ai voulut l’aider et lui donner plus que ma main gauche… Déjà savoir sa vie, ses angoisses, ses craintes, ses envies, ses désirs, ses souhaits…
Bref tenter de l’aider et la guider… Mais je n’ai su que l’aimer… (Et encore, à ma façon, puisque je n’arrive toujours pas à me mettre dans la tête qu’Aimer c’est donner mais aussi et surtout SAVOIR RECEVOIR…)
En contrepartie, elle m’a compris… Aimé sûrement aussi…
Voilà pourquoi aujourd’hui je lui dédie ce modeste poème sur mes états d’âme…
Juste un petit cauchemar parmi tant d’autres…
J’ai la vie qui m’pique les yeux
J’ai mon p’tit cœur qu’est tout bleu
Dans ma tête j’crois bien qu’il pleut
Pas beaucoup mais un p’tit peu…
(merci Renaud, je ne savais pas comment commencer…)
Mon téléphone sonne même plus
Personne me r’connaît dans la rue
Coté amis j’suis tout nu
Coté amour j’ai perdu…
Ne m’racontez pas d’histoire
La vie n’est qu’un long cauchemar
Devant moi le grand trou noir
Mes maux vivent du désespoir…
Plus grand-chose qui m’intéresse
Chaque réveil n’est que tristesse
Quant pourrai-je r’parler tendresse
Sans c’t’angoisse qui m’tient en laisse…
Dans mon corps il n’y a plus d’âme
Pour lutter je cherche des armes
Comme un rasoir sans sa lame
Y a même plus d’sel dans mes larmes…
Dans la vie pourquoi ? j’sais pas
Faut-il toujours faire un pas ?
Dans le vide ça ne bouge pas !
Ma tête à moi n’avance pas…
Je r’connais plus les saisons
Dans mon cœur y a plus d’chanson
Plus une corde à mon violon
Y a plus d’aile à mon avion…
A quoi bon continuer,
A quoi bon persévérer ?
Mon amour s’est égaré
Toute ma vie a dérapé…
Seul, mon cœur dicte sa loi
Seul, mon corps le soir a froid
Comment vivre now sans toi ?
Comment dire « fait chaud chez moi »…
Te mentir, je n’saurai pas
Te maudire, loin de moi !
Te prédire encore une fois
Ca, ça ne serait pas moi…
Alors dans mon « douillet » nid
Encore une fois je m’blottis
A me dire : « rien n’est fini »
Et je me perds dans l’oubli…
J’ai envie de m’effacer
Envie de recommencer
De m’refaire des amitiés
De me refaire une identité…
Est-ce vraiment ça la vie ?
Qui peut dire non ou oui ?
Certainement pas l’ennui
Certainement pas un psy…
Alors je cours les rues
A vouloir toujour’être vu
Par celle qui saura, nu
Me trouver à sa vue…
Et dans la nuit, oui j’erre
Pour cette belle étrangère
Qui sans en avoir l’air
M’enverra dans le désert…
Et ou m’emmène-t-elle ?
Certainement pas au ciel !
Mais ce soir, encor’pour elle
Entier je deviens miel…
Et ce soir encore j’ai mal
Mal de n’être qu’un mâle
Ou tout simplement qu’un MAL !!!
Oui ce soir encore j’ai mal…
Désolé à toutes les femmes que j’ai aimées….
Avant propos…
Fatia est une gitane que j’ai connue à Marseille…
La première fois qu’on s’est vu, elle m’a dit : « Donne moi ta main gauche et je te dis ta vie…. »
Pourquoi la gauche ? (c’est parfois con la vie, bien plus con qu’on ne le croit… Souvent suffit d’un rien…)
Je lui ai donné ma main, elle m’a presque tout dit, et je l’ai adoptée…. Voir Aimée… C’était presque comme incestueux entre nous (elle mariée, et moi non dispo…) Mais si bon et profond…
Alors j’ai voulut l’aider et lui donner plus que ma main gauche… Déjà savoir sa vie, ses angoisses, ses craintes, ses envies, ses désirs, ses souhaits…
Bref tenter de l’aider et la guider… Mais je n’ai su que l’aimer… (Et encore, à ma façon, puisque je n’arrive toujours pas à me mettre dans la tête qu’Aimer c’est donner mais aussi et surtout SAVOIR RECEVOIR…)
En contrepartie, elle m’a compris… Aimé sûrement aussi…
Voilà pourquoi aujourd’hui je lui dédie ce modeste poème sur mes états d’âme…
Juste un petit cauchemar parmi tant d’autres…
J’ai la vie qui m’pique les yeux
J’ai mon p’tit cœur qu’est tout bleu
Dans ma tête j’crois bien qu’il pleut
Pas beaucoup mais un p’tit peu…
(merci Renaud, je ne savais pas comment commencer…)
Mon téléphone sonne même plus
Personne me r’connaît dans la rue
Coté amis j’suis tout nu
Coté amour j’ai perdu…
Ne m’racontez pas d’histoire
La vie n’est qu’un long cauchemar
Devant moi le grand trou noir
Mes maux vivent du désespoir…
Plus grand-chose qui m’intéresse
Chaque réveil n’est que tristesse
Quant pourrai-je r’parler tendresse
Sans c’t’angoisse qui m’tient en laisse…
Dans mon corps il n’y a plus d’âme
Pour lutter je cherche des armes
Comme un rasoir sans sa lame
Y a même plus d’sel dans mes larmes…
Dans la vie pourquoi ? j’sais pas
Faut-il toujours faire un pas ?
Dans le vide ça ne bouge pas !
Ma tête à moi n’avance pas…
Je r’connais plus les saisons
Dans mon cœur y a plus d’chanson
Plus une corde à mon violon
Y a plus d’aile à mon avion…
A quoi bon continuer,
A quoi bon persévérer ?
Mon amour s’est égaré
Toute ma vie a dérapé…
Seul, mon cœur dicte sa loi
Seul, mon corps le soir a froid
Comment vivre now sans toi ?
Comment dire « fait chaud chez moi »…
Te mentir, je n’saurai pas
Te maudire, loin de moi !
Te prédire encore une fois
Ca, ça ne serait pas moi…
Alors dans mon « douillet » nid
Encore une fois je m’blottis
A me dire : « rien n’est fini »
Et je me perds dans l’oubli…
J’ai envie de m’effacer
Envie de recommencer
De m’refaire des amitiés
De me refaire une identité…
Est-ce vraiment ça la vie ?
Qui peut dire non ou oui ?
Certainement pas l’ennui
Certainement pas un psy…
Alors je cours les rues
A vouloir toujour’être vu
Par celle qui saura, nu
Me trouver à sa vue…
Et dans la nuit, oui j’erre
Pour cette belle étrangère
Qui sans en avoir l’air
M’enverra dans le désert…
Et ou m’emmène-t-elle ?
Certainement pas au ciel !
Mais ce soir, encor’pour elle
Entier je deviens miel…
Et ce soir encore j’ai mal
Mal de n’être qu’un mâle
Ou tout simplement qu’un MAL !!!
Oui ce soir encore j’ai mal…
Désolé à toutes les femmes que j’ai aimées….