A Judith…
Ce soir, ce soir il fait froid
Ce soir encore une fois
De toi, en faire une croix
Mais comment alors être moi ?
Comment arriver à reconstruire ?
Comment arrêter de se détruire ?
Comment ne plus jamais s’enfuir ?
Comment se dire demain doit suivre ?
Moi qui, hier, t’ai aimée
Toi qui, ce jour, aimée tu es
Toi qui, demain j’aimerai
Toi qui encore et toujours aimer…
N’avoir que ce mot,
A la bouche, si beau.
Mais toujours dit trop tôt,
Ou alors j’en dis trop…
A toujours vouloir parler,
A toujours vouloir montrer,
Je m’égard en excès
Je me perds en méfaits…
Aujourd’hui encore j’ai froid
De devoir vivre sans toi
Mais comment vivre droit
Sans toi près de moi ???
Ce n’est pas moi qui suis aigri
Ce n’est que cette vie qui ainsi
Nous rends si mortels
Malgré nos battements d’ailes…
La vie ainsi est faite
Que de lendemains sans fête
Alors nos âmes regrettent
Ces regards d’allumettes…
Mais comment ne pas savoir
Qu’un jour forcément, un soir
La vie reprendra ses droits
Et je t’aurai tout contre moi…
Sinon, vraiment, à quoi bon
De sa vie faire un don
Pour toi, tu sais, d’un bond
Je saurai me faire bon…
Autres poëmes...
- fred07200
- Essoreur de poignée
- Moto(s) : GPZ 500 pré (88) + Z 750s noire
- Localisation : Sud-Ardèche (07)
- fred07200
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Re: Autres poëmes...
A Isabelle
Ce soir encore, le jour s’éteint
Tout comme notre amour…
Du moins, c’est ce que tu dis
Mais alors pourquoi tous ses échanges ?
Pourquoi nos heures à se dire des bêtises ?
Je t’ai connue un samedi
Tu épongeais ma transpiration…
Moi, j’admirais, secrètement, tes formes…
J’ai pris ta main dans ma main
Tu m’as dis : On va fumer ?
Puis on a eu froid
On est allés dans la véranda
Comme tout naturellement
Tu es venue te poser sur mes hanches
Et on a passé des heures comme ça
Naturellement, tranquillement…
Le dimanche en a suivi
Empli de tendres bisous
Jusqu’au repas simple mais tendre
Et, tu m’as proposé ton antre…
Là, j’ai vu ton corps, ton âme
A nus, sans artifice, sans cache
J’ai aimé se manque de trace
Cette finesse, cette douceur
Et …..
Et depuis tu me fuis…………..
Pourquoi ??????????????
Ce soir encore, le jour s’éteint
Tout comme notre amour…
Du moins, c’est ce que tu dis
Mais alors pourquoi tous ses échanges ?
Pourquoi nos heures à se dire des bêtises ?
Je t’ai connue un samedi
Tu épongeais ma transpiration…
Moi, j’admirais, secrètement, tes formes…
J’ai pris ta main dans ma main
Tu m’as dis : On va fumer ?
Puis on a eu froid
On est allés dans la véranda
Comme tout naturellement
Tu es venue te poser sur mes hanches
Et on a passé des heures comme ça
Naturellement, tranquillement…
Le dimanche en a suivi
Empli de tendres bisous
Jusqu’au repas simple mais tendre
Et, tu m’as proposé ton antre…
Là, j’ai vu ton corps, ton âme
A nus, sans artifice, sans cache
J’ai aimé se manque de trace
Cette finesse, cette douceur
Et …..
Et depuis tu me fuis…………..
Pourquoi ??????????????
Kawa au déjeuné, Kawa toute la journée!
- fred07200
- Essoreur de poignée
- Moto(s) : GPZ 500 pré (88) + Z 750s noire
- Localisation : Sud-Ardèche (07)
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Re: Autres poëmes...
Retour d’Errances
Vapeur d’alcools et illicites fumées
Mes amis je vous croyais
Vers le néant m’avez mené
Chaque jour, oui je pensais
Qu’avec vous, fort je serai
Pauvre homme que j’étais
De ma détresse vous vous nourrissiez
Et sans résistance vous m’entrainiez
Loin, très loin de la vérité
Vapeurs d’alcools et illicites fumées
Mes amis je vous croyais
Mais que douleurs et méchanceté
Chaque jour vous me montriez
Quand subtils vous parsemiez
Quelques grammes de gaieté
Afin de mieux vous immiscer
Dans mon esprit ensommeillé
Ou mon corps paralysé
Vapeurs d’alcools et illicites fumées
Mes amis je vous croyais
A trop vouloir m’isoler
A trop vouloir m’hébéter
Par désespoir me suis rebellé
Je n’ai pas dit avoir gagné
Juste que je vous combattrai
Maintenant que je vous connais
A armes égales on peut lutter…
Vapeur d’alcools et illicites fumées
Mes amis je vous croyais
Vers le néant m’avez mené
Chaque jour, oui je pensais
Qu’avec vous, fort je serai
Pauvre homme que j’étais
De ma détresse vous vous nourrissiez
Et sans résistance vous m’entrainiez
Loin, très loin de la vérité
Vapeurs d’alcools et illicites fumées
Mes amis je vous croyais
Mais que douleurs et méchanceté
Chaque jour vous me montriez
Quand subtils vous parsemiez
Quelques grammes de gaieté
Afin de mieux vous immiscer
Dans mon esprit ensommeillé
Ou mon corps paralysé
Vapeurs d’alcools et illicites fumées
Mes amis je vous croyais
A trop vouloir m’isoler
A trop vouloir m’hébéter
Par désespoir me suis rebellé
Je n’ai pas dit avoir gagné
Juste que je vous combattrai
Maintenant que je vous connais
A armes égales on peut lutter…
Kawa au déjeuné, Kawa toute la journée!
- fred07200
- Essoreur de poignée
- Moto(s) : GPZ 500 pré (88) + Z 750s noire
- Localisation : Sud-Ardèche (07)
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Re: Autres poëmes...
NOEL
Ceci n’est qu’un poème de Noël
Pour ceux qui croient encore au ciel
L’histoire d’un petit homme
Qui voudrait guider nos âmes
Ce soir encore je vais errer,
Me dire qu’j’aurais tant aimé aimer
Mais qui sait dire c’que ce mot est ?
Pour ça il faudrait exister…
Alors ce soir, oui je suis nu
Tel un athlète dans la rue
A en perdre ma vertu
Juste pour une épaule nue…
Mais est-ce ça la vie ?
Qui peut me dire oui !!
A courir après sa vie
Ne cherche-t-on pas l’oublie ?
A chacun sa raison
A chacun sa façon
Soit dans la déraison
Soit par le pardon…
Mais pardonner qui ?
Mais pardonner quoi ?
Assurément pas moi
Assurément pas toi…
Ton rejet, tu l’as choisi
Sans moi tu as dit oui
As-tu cherché mon oubli ?
Mais tu m’y conduis…
Ceci n’est qu’un poème de Noël
Pour ceux qui croient encore au ciel
L’histoire d’un petit homme
Qui voudrait guider nos âmes
Ce soir encore je vais errer,
Me dire qu’j’aurais tant aimé aimer
Mais qui sait dire c’que ce mot est ?
Pour ça il faudrait exister…
Alors ce soir, oui je suis nu
Tel un athlète dans la rue
A en perdre ma vertu
Juste pour une épaule nue…
Mais est-ce ça la vie ?
Qui peut me dire oui !!
A courir après sa vie
Ne cherche-t-on pas l’oublie ?
A chacun sa raison
A chacun sa façon
Soit dans la déraison
Soit par le pardon…
Mais pardonner qui ?
Mais pardonner quoi ?
Assurément pas moi
Assurément pas toi…
Ton rejet, tu l’as choisi
Sans moi tu as dit oui
As-tu cherché mon oubli ?
Mais tu m’y conduis…
Kawa au déjeuné, Kawa toute la journée!
- kawasutra
- Membre à vie du GPZ Dream Team :D
- Moto(s) : 500GPZ-post Retour aux sources!
- Signe particulier : Vieux con :-)
- Localisation : Au dessus de mes pieds (sud-42)
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Re: Autres poëmes...
Vache !
C'est pas mal, mais le coup au moral que je me suis pris !
Allez, tu nous en fait une sur le bonheur, la joie de vivre, la jeunesse, la moto, un truc qui donne envie de se dire: "vivre, c'est pas mal !".
Notes, je te comprends.
C'est dans la peine qu'il m'est arrivé aussi de faire des vers.
C'a, c'est la nuit ou j'ai veillé mon chien mourant.
j'avais écrit ce qui suit alors que je me trouvait en pleine nuit à son coté, impuissant:
Béte noire
Elle s'en va.
Tout est dit en disant cela.
Il y a comme de l'incompréhension dans son regard,
Mélée à cette résignation qui rend hagard.
Elle va là d'ou on ne revient pas.
Je ne peux rien pour elle.
Ne peux plus rien donner d'autre que du chagrin.
Peu-etre meme ma présence la gène,
parce qu'elle veut etre seule pour sa fin.
Au mieux elle va céder sans aide.
La nuit va l'emporter et demain,
Une belle journée, pleine de vie,
Ne sera pas pour elle.
Sinon, je ferai le plus que je peux faire pour elle.
Une aiguille pour lui prendre son reste de vie.
Chienne de vie qui m'a fait toucher le ciel,
Et qui maintenant dépérit.
Mais pourquoi j'écris cela ?
Pour, comme elle, avoir mon mal à moi ?
Pour enregistrer ma peine, la stocker là,
L'éloigner de moi.
Peine perdue ?
Meme pas, elle est fidèle comme Maya.
Elle tient au coeur, ne s'en va pas.
Se pose à mes pieds la ou je vais,
Se laisse promener.
Alors, je vais aller me coucher,
Pour dormir, pleurer.
Révant mon pire cauchemar:
Ma bète qui cesse de respirer.
Maya, 13 ans prés de moi.
A jamais, le bout du couloir.
Maintenant dans mon histoire
Une partie de moi manquera.
7 ans après et malgré ce qui m'est arrivé ensuite, je me dis que même si on déguste dans ces circonstances, je suis sûr que les plus à plaindre, ce sont ceux qui ne connaissent pas le privilège de partager la vie d'un chien.
C'est la vie.
Aimer, c'est souffrir, mais ne pas aimer..., c'est pire.
Bref, n'oublies pas quand tu as mal que demain peut être différent.
Et je dis cela alors qu'il y a longtemps que je ne crois plus au père noel qui est d'ailleurs une ordure !
C'est pas mal, mais le coup au moral que je me suis pris !

Allez, tu nous en fait une sur le bonheur, la joie de vivre, la jeunesse, la moto, un truc qui donne envie de se dire: "vivre, c'est pas mal !".
Notes, je te comprends.
C'est dans la peine qu'il m'est arrivé aussi de faire des vers.
C'a, c'est la nuit ou j'ai veillé mon chien mourant.
j'avais écrit ce qui suit alors que je me trouvait en pleine nuit à son coté, impuissant:
Béte noire
Elle s'en va.
Tout est dit en disant cela.
Il y a comme de l'incompréhension dans son regard,
Mélée à cette résignation qui rend hagard.
Elle va là d'ou on ne revient pas.
Je ne peux rien pour elle.
Ne peux plus rien donner d'autre que du chagrin.
Peu-etre meme ma présence la gène,
parce qu'elle veut etre seule pour sa fin.
Au mieux elle va céder sans aide.
La nuit va l'emporter et demain,
Une belle journée, pleine de vie,
Ne sera pas pour elle.
Sinon, je ferai le plus que je peux faire pour elle.
Une aiguille pour lui prendre son reste de vie.
Chienne de vie qui m'a fait toucher le ciel,
Et qui maintenant dépérit.
Mais pourquoi j'écris cela ?
Pour, comme elle, avoir mon mal à moi ?
Pour enregistrer ma peine, la stocker là,
L'éloigner de moi.
Peine perdue ?
Meme pas, elle est fidèle comme Maya.
Elle tient au coeur, ne s'en va pas.
Se pose à mes pieds la ou je vais,
Se laisse promener.
Alors, je vais aller me coucher,
Pour dormir, pleurer.
Révant mon pire cauchemar:
Ma bète qui cesse de respirer.
Maya, 13 ans prés de moi.
A jamais, le bout du couloir.
Maintenant dans mon histoire
Une partie de moi manquera.
7 ans après et malgré ce qui m'est arrivé ensuite, je me dis que même si on déguste dans ces circonstances, je suis sûr que les plus à plaindre, ce sont ceux qui ne connaissent pas le privilège de partager la vie d'un chien.
C'est la vie.
Aimer, c'est souffrir, mais ne pas aimer..., c'est pire.
Bref, n'oublies pas quand tu as mal que demain peut être différent.
Et je dis cela alors qu'il y a longtemps que je ne crois plus au père noel qui est d'ailleurs une ordure !

"Les vrais amis sont comme des étoiles ; vous ne pouvez les reconnaître que lorsqu'il fait sombre autour de vous" (Bob Marley)

Comprendre la situation du covid viewtopic.php?f=71&t=22974 et en Ukraine:
viewtopic.php?f=71&t=23479

Comprendre la situation du covid viewtopic.php?f=71&t=22974 et en Ukraine:
viewtopic.php?f=71&t=23479
- val02
- Modératrice
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- Localisation : Aisne (02)
Message
... ouahhh ... que d'émotions !!!
A une certaine époque, très ado, très sensible, j'avais écris ça :
Le bonheur facile et délicat
N'est que le reflet d'une ombre noire.
La nuit se déverse sur des plateaux de vices,
Alors que les hommes ne sont que délires et poussières
Et que non loin de là, sous d'autres soleils pourpres,
Les chiens hurlent de désespoir et d'ennui.
C'étaient des années terribles, il y a plus de 20 ans, et c'est le seul poême que j'ai ecris et dont je me souviens ... mais je l'aime bien
... on est tous un peu poet-poet quelque part ...
Re: Autres poëmes...

... c'est tellement vrai !!!kawasutra a écrit :C'est la vie.
Aimer, c'est souffrir, mais ne pas aimer..., c'est pire.
A une certaine époque, très ado, très sensible, j'avais écris ça :
Le bonheur facile et délicat
N'est que le reflet d'une ombre noire.
La nuit se déverse sur des plateaux de vices,
Alors que les hommes ne sont que délires et poussières
Et que non loin de là, sous d'autres soleils pourpres,
Les chiens hurlent de désespoir et d'ennui.
C'étaient des années terribles, il y a plus de 20 ans, et c'est le seul poême que j'ai ecris et dont je me souviens ... mais je l'aime bien

... on est tous un peu poet-poet quelque part ...

