Ce 30 mai est un jour particulier pour moi et je suis tout content content.
Je voudrais vous faire partager mon plaisir, et formuler un vœu pour vous.
Tout content parce qu'à 70 ans aujourd'hui, une moto que je kiffe copieusement m'attend dans le p'tit garage de ma p'tite maison dans la prairie.
Si l'on m'avait dit autrefois que je ferais de la moto à 70 printemps, j'aurais répondu "faut voir
".Bien sûr les limites physiques sont là et c'est normal (pour les Grandes Parades je me shoote au diclofénac quatre jours avant
) et ça n'ira pas en s'arrangeant, et pas que pour l'arthrose -mais ce n'est pas le sujet.Ce que j'apprécie, c'est que la moto n'est plus pour moi qu'un instrument de plaisir.
Rassurez-vous, j'ai connu les années banlieue-Paris par tous les temps, avec une combarde en toile cirée pas souple qui pesait une tonne, pas de pinlock, etc.
Ensuite un période sans bécane, 27 ans de jeûne motocycliste.
Puis 2011 la retraite, la GPZ 500 qui correspond très exactement à mes envies -et dépasse mes capacités pilotistiques.
La plus grosse différence perçue après 27 ans, c'est les pneus ! Quelle évolution !
Aujourd'hui mon plaisir de conduite est décuplé après l'abstinence, et augmentera encore à l'approche du jour où je cesserai la moto définitivement (pas demain la veille j'espère).
Peu m'importent mes bandes de peur de trois centimètres, le plaisir d'être sur deux roues est pour moi totalement indépendant des "performances", il est même plus intense
quand je roule en décontraction.Et aussi, vive internet et bravo pour ce forum exemplaire ! Sérieux quand on parle technique, chalereux le reste du temps, jamais "lourd", je m'y sens bien.
Que des gens inconnus viennent de la France entière se réunir deux jours en choisissant le lieu, seul internet permettait ça !
Pour finir, je dirai mon souhait que vous puissiez tou(te)s connaître ça à 70 ans.
Je sais bien que la vie réserve des mauvaises surprises, que vous ne pourrez pas tou(te)s être sur deux roues à cet âge.
Croyez bien que je n'en tire aucune fierté, je suis conscient de ma grande chance, c'est tout.
Mais je tenais à vous faire partager mon plaisir et surtout faire le voeu que le plus possible d'entre vous puissent vivre ça plus tard, à 70 et plus.
