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11 nov. 2006, 06:11
Mieux vaut être un boeuf sur deux roues qu'un kéké au sol.
Primo, ne te considère pas comme un boeuf, tu roules à ton rythme et selon tes possibilités. On est pas tous Max Biaggi ou Olivier Jacques... quoique même eux ont dû déja chuté quelques fois.
Deuxio, la GPZ est, en effet une machine qui aime les virolos. Mais pour l'apprécier pleinement, il faut les pneus qui vont avec. Si, par exemple, tu aimes les virolos, mais que tu as des gommards pourris, au premier virage, quand tu vas sentir avant et arrière te lâcher, tu arrêteras de suite. Je ne connais pas ta monture, donc là dessus, je préfère encore laisser planer le doute.
Tertio, à combien passer un virage ? Comme l'a phchmoto, tant que tu n'es pas tombé, tu as de la marge. La vérité, c'est qu'il faudrait faire un très gros cours de physique pour savoir à quelle vitesse aborder quel virage selon les données: poids du pilote, machine, coef. d'adhérence de la route, etc etc... Pour des motards comme nous, il reste le feeling.
Je te dirais, fais nous savoir ce que tu as comme pneus avant qu'on te dise n'importe na wak et qu'on t'envoye te gaufrer. Ensuite, il faut savoir que quand tu viens de démarrer et quand tu as déjà quelques bornes derrière toi, dans le premier cas, ton pneu est froid, dans le deuxième, il est un peu plus chaud. Le grip en est amélioré, donc tu peux logiquement passer un peu plus vite, en penchant plus. ( L'hiver ne joue donc pas en ta faveur ). Après, pour l'angle, il faut savoir que plus tu passes, plus tu pourras/devras pencher mais plus tu risques de partir tout droit en cas de pépin. On a rien sans rien. Maintenant, à basse vitesse et en étant sûr de son coup, ça penche sans soucis. Mon premier cale pieds, je l'ai fait sans faire exprès en prenant un virage à 90° et arrivant un peu vite, j'ai penché beaucoup... à tel point que ... xsss... "m****! ça frotte", remise des gaz en sortie de courbe, grosse frayeur mais super content.
Bref, l'hiver, pointant le bout de son nez, je te conseillerais de rester en mode lopette, à moins qu'il ne fasse pas trop froid par chez toi. Tu passes à ton rythme, tu regardes au loin, et en repassant, tu essayes de passer un peu plus vite, pas trop bas dans les tours, ni trop haut, de manière à pouvoir contrôler/reprendre la moto quand cela s'avère nécessaire. Si tu ne le sens pas, ne te force pas. L'important est vraiment de rester sur deux roues. Si ça doit venir, ça viendra.
je suis pas une vache.... 
) et là la limite elle est surtout dans la tête du pilote 
)
