
Bon, je suis loin des 120 mots mn mais je sors de la phase douloureuse de l'apprertissage
Je commence maintenant à savourer le plaisir de ne regarder que l'écran de mon portable et de clavioter dans le noir, avec pour seuls repères les relief sur les touches «f» et «j» de mon clavier azerty sous chaque index.
Donc, je peux attester qu'un tétu pas doué comme moi peut apprivoiser la frappe à 10 doigts en quelques jours si très motivé pour l'aventure.
C'est probablement vrais aussi en azerty mais je ne doute pas que la disposition bépo soit une facilité supplémentaire alors que l'on pourrait penser l'inverse.
Car même en tapant au départ à 2 doigts, on sait en gros le positionnement des touches en azerty alors que tout est à apprendre en bépo.
Mais, à cause ou grâce à cela, le bépo m'a semblé plus appréhendable, coté doigts.
Moralité: Si vous êtes utilisateurs au quotidien du clavier, le jeu en vaut la chandelle, à condition de considérer que le réconfort est le fruit de pas mal d'efforts, même si de relativement de courte durée.
Concernant la difficulté de l’apprentissage, la comparaison qui ne vient à l'esprit, c'est arrêter de fumer:
- grosse frustration et sensation évidente de manque
- contrôle du changement par la volonté, forte au début mais vite agacée par le truc
- phase de régression terrible pour le moral car sentiment d'être prisonnier de ses anciennes pratiques et qu'elles attendent juste que l'on baisse sa garde pour nous chopper au tournant.
Pourtant, c'est là qu'il ne faut pas lâcher le morceau parce que le trouble qui nous atteint alors signe le début de l'intégration de la frappe à 10 doigts.
On est alors dans le dur parce que notre cerveau a maintenant une alternative pour chaque frappe au clavier: ancienne ou nouvelle méthode.
On multiplie les erreurs et pourtant, c'est bon signe; c'est le métier qui rentre
On serre les dents et si on tient le temps que l'orage passe, on se réveille un beau matin avec une nouvelle liberté
Maintenant, autre similitude avec la cloppe: comme il y a probablement pour chacun d'entre nous un moment pour arrêter de fumer, il faut choisir son bon moment pour la question qui nous occupe.
Pour moi, le changement, c'était maintenant.
Il reste du boulot, mais je sais que la transition est faite (ce n'est pas un message politique subliminal

).
Voilà, si mon témoignage vous fait considérer que le bépo est dans le champs de votre possible, mon but est atteint.
Restera à voir si, en fonction des aspirations et besoins de chacun, le truc est souhaitable.
A mon sens, on gagne à le faire mais cela ne change pas la face du monde non plus.
De plus, azerty et querty ne donnent pas le cancer
Faire sans, pour concentrer son énergie sur des choses qui valent plus la peine et qui comptent plus pour sois, ce n'est pas une mauvaise option non plus.
D'ailleurs, si vous avez des trucs qui, comme moi le bépo, vous font vibrer, autant les partager.
Ne serait-ce que pour savoir qu'un truc bien existe dans la vraie vie de quelqu'un, je trouve que c'est bien.
Ps: C'a doit être l'émotion et toutes les frustrations de l'apprentissage qui remonte à leur évocation mais j'ai été minable à la frappe de ce message!
