18 nov. 2011, 13:18
Le plus important, c'est que tu te sentes bien sur ta meule !
Ensuite, la méthode académique consiste à contre-braquer (tourner le guidon à l'opposé du virage) pour incliner la moto et de se mettre en appuie sur le cale-pieds extérieur.
Comme, en plus, on serre le réservoir entre ses cuisses, on a un bon contrôle et on fait corps avec sa machine.
Maintenant, dans la conduite de tous les jours ...
Perso, j'avais besoin d'appuyer sur les cales-pieds pour sentir un minimum ma Honda NTV.
Sans c'a, je ne sentais pas la moto.
Et comme, même en appuyant, la tenue de pavé était bof-bof, j'appuyais systématiquement.
Sur la GPZ, je n'en ressent pas le besoin, sauf arsouille.
Ce que je trouve plus avantageux sur la GPZ, c'est de pencher le buste légèrement en avant et à l'intérieur des virages.
Ce faisant, tu charges un peu plus la roue avant et tu es très décontracté des avant-bras, ce qui te permet de bien sentir les réactions de la moto et de garder un bon contrôle de la trajectoire.
Pour ce qui est de contre-braquer, tu dois savoir le faire, sinon, t'arriverais pas à tourner !
Mais, c'est bien de comprendre les mécanismes de ce que l'on fait instinctivement.
Cela permet une mise sur l'angle plus énergique et de redresser la machine plus vite, passé le point de corde et ainsi d'éviter les virgules à la accélération sur des motos puissantes.
Sans vouloir critiquer, c'est utile pour une GPZ ... mais pas en 500
