hier en rentrant de Besançon j'ai fait la course avec un p'tit gars tout à fait sympathique...


on s'est suivi sur 200Km puis cet animal m'a fait l'inter!
et bien je peux vous dire que j'étais content de l'avoir gardé derrière moi pendant un moment parce qu'une fois dessous... l'apocalypse.
des rafales de vent monstre (qui réussissaient à me sortir de ma voie de circu), une pluie battante (j'ai essoré mon caleçon à l'arrivée malgré le pantalon de pluie)
une visibilité nulle qui a empiré bien sur avec la nuit, les phares etc... vers Melun je suis passé sur l'autobeurk, l'idée étant d'esquiver un peu les routes sans visi et bourrées de virages.
le soucis c'est que l'autoroute était blindée de monde, les BAR roulaient au cul à cul à 110, les feux stops éblouissaient avec la flotte sur la visière, les marquages au sol pratiquement invisibles, les parapets BEAUCOUP TROP visibles quand le vent ou un virage me balançaient dessus, les marres de flotte par terre... un peu stressantes surtout quand un camion passe dedans à contre sens et envoie une gerbe d'eau (à vue de nez une cinquantaine de litre me sont tombés sur la tronche à ce moment là ce qui m'a (encore) balancé sur la voie droite, limite BAU avec le choc alors que j'étais au centre/gauche sur la 3 voies... vraiment l'impression de prendre une droite...)
en voyant le panneau "Clamart" j'ai eu une idée de ce que Christophe Colomb a du ressentir en trouvant la terre...
Mais c'était pas fini... le vent avait arraché un échafaudage dans un chantier à 500m de chez moi balançant toutes les barres sur la route avec un panneau de 5m sur 3 et des morceaux de parpain... un vrai piège.
Bref en arrivant chez moi, au moment de couper le contact.... je peux vous garantir que je faisais pas le fier et que j'étais bien content d'arriver...
Cette petite escapade m'a quand même permis de prendre un peu d'assurance sur route mouillée (inondée? ^^) chose qui me manquait, j'avais pas encore confiance dans la tenue de route du coup j'avais un coup de chaud à chaque virage.
Mais pour être honnète, autant je ne suis pas accro au confort et je roule par tous les temps (remarquez vaut mieux vu que je passerais l'hiver à Besançon...) autant là... je sais pas si je le referais tisuite tisuite... vraiment eu le sentiment de jouer avec ma peau

sans compter qu'une chute sur l'autoroute avec des voitures qui respectaient un intervalle de sécurité d'un bon... 3m par nuit noire et pluie battante... bref.
Voilà c'était même pas un retour d'expérience parce qu'il n'y a pas grand chose à en tirer, avec des conditions dantesque pareil on fait pas le malin et si on a le choix on gare la meule. mon jugement était un peu altéré probablement par le froid et la fatigue nerveuse mais à la reflexion le mieux qu'il y aurait eu à faire c'était de garer la meule. Mais j'sais pas pourquoi, l'idée d'arriver en retard chez moi me posait un gros soucis... limite irationnel en comparaison du risque pris.
en 200 bornes, j'ai croisé un seul autre motard... je crois que le salut qu'on s'est fait était au delà de tous ceux que j'avais pu faire ou recevoir avant ^^
ps: le sac GIVI TW01 de 40L testé à l'occasion (c'était sa première sortie, il a été servi ^^) est impressionnant d'étanchéité! un sac que je conseille.