08 janv. 2013, 10:40
Bon, les gars, je voudrais tout d'abord vous dire bravo!
pourquoi?
Parce que vous avez abordé ce sujet avec une ouverture d'esprit qui me fait esperer en la jeunesse!
Concernant la mémorisation des touches, le problème est le même, quelque soit la disposition clavier:
- lier des touches à des doigts
Tu as besoin d'un "s"
Tu sais que sous l'index droit, tu as la lettre "t" (la lettre "j" en azerty) parce que tu sens le petit relief qu'il y a sous le doigt (idem sous le "f" du azerty pour l'index gauche).
tu te souviens que la lettre à droite de ton index droit est le "s" et que ton majeur est au dessus.
Tu descends ton majeur
Inutile de préciser que, de cette façon, tu tape plus vite à 2 doigts en regardant ce qui est écrit sur le clavier.
Mais si on fait l'effort de répéter, répéter, répéter cette gymnastique, la localisation géographique des lettres s'imprime dans le cerveau et celui-ci passe en mode auto, le plus performant et économique en glucose.
Cela peut surprendre mais nous sommes bien plus souvent en mode auto que manuel, coté cerveau.
Exemple: rouler à moto.
Sa 1° leçon de conduite
Il suffit de s'en souvenir pour réaliser à quel point on roule en mode auto aujourd'hui
Pour le clavier, c'est pareil.
Et ne pas le regarder, c'est un handicap de départ qui oblige le cerveau à se passer de sa principale source d'infos et à compenser avec du toucher et de la représentation dans l'espace.
Pour l'instant, je me force dans cet exercice et c'est assez pathétique de réaliser que j'ai besoin de "voir" mes doigts pour en faire quelque chose rapidement.
Mais quand les neurones qui me restent auront reprit le pouvoir…
Au fait, querty et azerty n'ont jamais été élaborés pour ralentir la frappe.
le ralentissement induit n'est qu'un dommage collatéral.
L'idée, c'était de placer les lettre qui étaient le moins souvent susceptible d’être frappées l’une après l’autre l'une à coté de l’autre pour éviter le contact entre deux tiges de frappe d’une machine.
Du coup, coté érgonomie…
