- Tu t’entraînes tous les jours, entre autre, en allant au taff.
- En un an, tu passes autant d'heures à travailler le sujet que pas mal de pistards dans toute leur vie.
- Tu ne tournes pas en rond.
- Tu n'as pas les frais divers et variés liés à la piste.
- Tu n'as pas le droit à l'erreur, ce qui te met du plomb dans la tête.
- Tu te bats le plus souvent contre toi-même, ce qui est un bon exercice pour la connaissance de soi.
- Tu passe ta vie à éviter les accidents, ce qui est particulièrement formateur.
- Le risque a un goût particulier qui participe à la saveur de la vie.
La tendance actuelle veut qu'on considère la piste comme un exercice de plus haut niveau que la route ouverte.
C'est un peu vrai maintenant mais c'est assez générationnel.
Pas mal de mecs de ma génération ont fait sur route ouverte des performances que peu de gens, aujourd'hui, osent, même sur piste.
Bien sûr, il y a eu du déchet et j'en ai connu quelques-uns qui ont fini gravement morts ou très diminués physiquement.
On considérait alors que cela tenait de la sélection naturelle et on faisait avec…

Après, on vivait sans doute cet exercice de courage avec également une part d'inconscience, voire un coté mental un poil pathologique.
Autant j'ai kiffé les risques que j'ai pris, autant je serai mort de trouille aujourd'hui si un de mes fils faisait le quart de ce que j'ai osé sur la route.
