J'ai fait ici l'expérience de la difficulter d'aborder le sujet de façon constructive.
Je trouverai cela normal si j'avais affaire à des cons, mais ce n'est pas du tout le cas.

Vos différentes réactions ont allimenté ma réflexion.
Après tout, même un vieu con peut être dans l'erreur.
Peut-être est-ce un problème lié à ma façon de m'exprimer.
Sans doute le sujet touche t'il à des choses essentielles en nous, au propre comme au figuré.
Je pense qu'il faut tout simplement aller au fond des choses et aux racines de ce qui nous fait agir dans une direction ou une autre.
Tout d'abord, merci à tous ceux qui ont débattu avec moi à ce sujet dans le passé.

Ne pas être d'accord n'est pas la question et c'est même pour moi un encouragement à creuser le sujet.
Mais ce n'est pas pour vaincre mais pour que nos élucubrations puissent servir à chacun pour affiner sa sécurité sur la route.
Par exemple: Je me suis déjà exprimé sur mon niveau de tolérance très faible vis à vis du port d'une dorsale.
N'empếche que cela permet d'en parler, de signaler leur utilité et ensuite de faire un choix personnel assumé sur le sujet.
Donc, j'ouvre cette discussion sans intention de polémique aucune.
Profitez en, je suis dans une période zen qui pourrait ne pas durer.

J'ai donc creusé la question et vais vous en livrer le fruit, probablement encore un peu vert.
Je compte sur vous pour le faire murir et qu'il soit à même d'enrichir la réflexion de chacun sur le sujet.
"LA VRAIE SÉCURITÉ DU MOTARD, C'EST LUI", tel est le thème.
Cela ne doit pas être compris dans le sens que la SEULE sécurité du motard serait dans sa capacité de gestion de sa conduite.
L'idée que j'avance est que c'est son moyen le plus efficace d'arriver à bon port, bien supérieur à tout ce qu'il pourrait entreprendre d'autre pour rouler en paix.
Pour appuyer cette pensée, je vais tenter de clarifier les choses en opérant une distinction entre des choses qui semblent similaires en première analyse mais nous verrons qu'il n'en est rien.
C'est, je crois, la cause première qui fait que l'on ne se comprend qu'au prix de grande difficultés sur le sujet.
Ces choses: Le plaisir et le bien être et la sécurité
J'ai beaucoup argumenté sur la notion de plaisir à moto et cela a créé, je pense, de la confusion.
Le plaisir est, à notre époque, pas mal connoté avec la prise de risque.
À force de marteler le mot sécurité, on arrive aussi au résultat que l’on associe la sécurité avec la notion de peur.
Autant de choses qui rendent la problèmatique polémique.
Bref, je vais aborder le sujet sur la notion du "BIEN-ÊTRE" du motard.
Cela pour éviter que qui que se soit se sente mis en cause dans sa logique actuelle.
Ainsi, il ne s’agira pas de se comparer les uns les autres dans notre pratique mais de chercher ensembre ce que chacun peut ajouter à ce qu’il fait déjà pour se sentir bien sur sa meule et par là même conforter sa pratique de la moto.
L’avantage de la notion du "BIEN-ÊTRE" du motard est que le bien-être n’est pas une notion comparative.
Exit toute hiérarchie car "être bien" ne se défini pas en fonction de l’autre mais de soi-même.
L’autre avantage du bien-être par rapport à la notion de sécurité est que le premier est un état qui fait du bien.
La sécurité, elle, élude complétement cette notion de bien vivre le fait d’assurer sa protection.
Le dernier avantage de la formule est dans la distinction bien-être vs plaisir.
Le bien-être procure ce que l’on pourrait appeler du plaisir mais le plaisir n’est pas de l’ordre du bien-être.
La différence, que j’ai déjà abordé d’une façon pas assez constructive à mon goût est que le bien être n'a pas besoin de puiser dans la source du fantasme.
Par exemple, il est possible d’épprouver un grand plaisir en prenant une belle courbe bien déhanché, le genou près du goudron, les pneus pas loin de leur limite.
C’est le pied ; nourrit par quantité de fantasmes, Valentino et consorts ne sont pas loin.
C’est le pied… mais sommes nous dans cet instant dans le bien-être ?
Sommes nous en sécurité ou le plaisir que l'on éprouve n'est il pas généré par un péril possible avec la peur qui va avec ?
Le plaisir que l’on prend a besoin de la peur pour s'exprimer et elle fait parti intégrante de l’exercice.
Ce plaisir; je me dois de l'avouer à mon corps défendant, est contre-productif au fait d'arriver à bon port.
J'ai du mal à le dire car ce constat est un "tue l'amour" au sujet de la moto mais c'es une réalité qui me semble de plus en plus évidente.
J'éprouve du plaisir à moto mais je ne me sens pas en danger pour autant; tel est mon constat.
De ce qui précède, je suis un inconscient qui commence à ne plus s'ignorer.

Ou alors, l'origine de cette contradiction est juste d'origine sémantique: j'ai confondu "plaisir" et bien-être.

Voilà peut-être pourquoi mon argumentation était peu audible, ce que je veux corriger maintenant.
Ma réflexion sur le sujet me dit que le plaisir connaît la peur alors que le bien-être est au contraire l’absence d’apréhension dans une situation donnée.
Le bien-être est pour moi l’état constant qui doit être recherché à moto pour arriver à bon port.
Si ça vous dit, je préciserai ce point plus tard.
